Le quartier Congo Ya Sika, situé dans la cité de Kasindi-Lubiriha, en territoire de Beni, au Nord-Kivu, a été témoin d’un important événement, dont le marquage des limites provisoires entre le Parc National des Virunga (PNVi) et cette cité. Cette démarcation a suscité des vives contestations au sein de la communauté locale.
D’après Eli Ombeni représentant de la société civile dans le comité mis en place pour la matérialisation des limites provisoires entre le quartier Congo ya Sika et le PNVi, des protestataires sont des opérateurs économiques commissionnaires des étrangers. Selon lui, ces derniers incitent les habitants à la révolte contre ce projet d’intérêt communautaire.
Le deuxième rapporteur de la Société civile forces vives du groupement de Basongora, révèle que des protestataires sont des simples gérants des concessions des étrangers qu’ils achètent dans ce patrimoine mondial.sans fournir plus de détails.
« D’après nos enquêtes, nous avons pu découvrir qu’il y a des étrangers qui ont des concessions dans cette partie qui a été omise. Nous nous inscrivions dans la logique des déplacés et nous avons constaté qu’il n’y a pas des déplacés dans cette partie qui est restée de l’autre côté. Là bas, il y a plutôt des Kenyans, des Soudanais, des Ougandais, et des Rwandais. Il y a ici des opérateurs économiques qui travaillent au compte des Rwandais qui ont des concessions dans cette partie »a déclaré Eli Ombeni avant de précisé que les services de sécurité sont suffisamment instruits pour dénicher ces opérateurs économiques qui travaillent au compte des étrangers.
Il fait savoir tout de même qu’à part les étrangers il y a des Congolais de Beni, de Butembo, de Kirumba qui ont des espaces dans cette partie jadis en conflit pour leurs intérêts égoïstes. Eli Ombeni, appelle ainsi la population à la vigilance face à ces personnes qui veulent voir cette dernière perdre sa légitimité à cause des concessions qui ont été omises.
« Nous voulons que le quartier Congo ya Sika puisse être le même quartier que les autres dont Muvingi, Mwangaza, Vuthalevekwa etc,…qui sont situés dans la partie de la Chefferie. Nous voulons que la légitimité du quartier Congo ya Sika soit au même titre que tous les autres quartiers. Nous ne pouvons pas trahir notre population « , a-t-il ajouté.
Par ailleurs, cet acteur de la société civile se félicite du fait qu’après la mise en œuvre de l’opération de démarquage des limites, la partie Congo ya Sika, n’est plus un domaine de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature (ICCN) comme c’est fut précédemment le cas.
Georges Kizito, à Béni