l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) applaudit le travail de la Direction Générale des Douanes et Assises (DGDA), l’Office Congolais de Contrôle (OCC), la Régie des Voies Aériennes (RVA), la Direction Générale des Migrations et d’autres services étatiques pour leur contribution à la lutte contre la criminalité des espèces sauvages et pour les efforts visant à démanteler les réseaux des criminels appuyés par certains individus non encore identifiés.
En qualité de l’Organe de Gestion de la Convention sur le Commerce International des Affaires Espèces de Faune et de Flore Sauvages menacées d’extinction (CITES), l’ICCN dit réitérer sa ferme volonté de renforcer ce cadre de collaboration lié à la lutte contre la criminalité faunique sur l’ensemble du territoire congolais.
Dans un communiqué de Presse consulté par LaFortuneRDC.net, cette institution invite d’autres acteurs, entre autres les membres de la société civile à emboîter le pas cette dynamique, de renforcer les efforts du Gouvernement dans la préservation des ressources biologiques d’une part et d’autre part améliorer l’image du pays quant à la mise en oeuvre des outils réglementaires et légaux ainsi que la convention CITES en RDC.
« l’ICCN voudrait à l’occasion attirer l’attention des autres acteurs, exploitants des espèces de la faune sauvage à dénoncer auprès des services spécialisés, ceux d’entre eux qui continuent à s’adonner au commerce illicite des espèces sauvages menacées d’extinction, plus spécifiquement les éléphants et leurs sous-produits, les perroquets gris, les écailles de pangolin, les chimpanzés et autres espèces qui sont totalement protégées au titre de la loi 082-002 du 28 mai 1982 portant réglementation de la chasse et celle de la loi 014/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature ainsi que la convention CITES », lit-on dans ce document.
En outre, l’ICCN invite les acteurs du secteur à s’approprier tous les instruments réglementaires et légaux existants, qui distinguent clairement les espèces fauniques faisant l’objet de l’exploitation contrôlée au titre de leur statuts à celles qui ne le sont pas, tout en veillant bien-sûr au respect de la mise en œuvre de la convention CITES.
Pour rappel, en l’espace d’un mois, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature dit avoir intercepté plusieurs perroquets à l’aéroport international de Ndjili et des primates à l’aéroport international de Goma, au Nord-Kivu.
Magloire Tsongo à Goma
