L’insécurité a refait surface en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu et ses environs, depuis quelques mois. Désormais, il ne se passe une journée sans qu’on enregistre des cas d’assassinat des civils et pillage de leurs bien par des hommes armés. Ces exactions commises par des hommes armés non encore identifiés se déroulent sous l’œil impuissant des services de sécurité et autorités de l’État de siège pourtant instauré pour la cause.
Cette insécurité sème terreur et désolation dans le chef des habitants de Goma et environs pendant cette période où les yeux des congolais sont fixés sur la guerre imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda sous couvert du M23. Pendant ce temps, la population ne cesse de se poser des multiples questions sur l’identité des auteurs de cette insécurité. Si certains accusent les présumés Wazalendo, d’autres par contre indexent des éléments incotrolés des forces armées de la République démocratique du (FARDC).
Cette insécurité fait réagir plusieurs differentes personnalités.La dernière réaction en date est celle du député provincial Julio Makeusa Kambale. Dans un entretien avec LafortuneRDC.net, l’élu du territoire de Nyiragongo, estime que cette insécurité est semée par les terroristes du M23 qui, depuis un certain temps ont infiltré la population civile.
Poursuivant son speech, le député soutien ses propos par le fait que les disciples de Paul Kagame cherchent toujours à pousser les innocents civils à engager une guerre contre leur propre gouvernement et les forces armées régulières en vue de faciliter leur entrée dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
«Vous savez que la ville est sous menace du M23. Ce sont eux qui envoient leurs soldats pour semer la terreur dans le rang de la population pour qu’il ait manque de confiance entre la population et les services de sécurité» à laisser entendre le député provincial Julio Makeusa.
*Le député propose des pistes des solutions.*
Soucieux du bien être de ses électeurs, le député Julio Makeusa Kambale appelle toutes les populations de Nyiragongo et de Goma au renforcement de la collaboration avec les services de sécurité. Cette collaboration passe par la dénonciation de tout mouvement suspect. Le député Elu du territoire de Nyiragongo, appelle au même moment les autorités à mettre en place une équipe mixte (Police et FARDC) dans tous les coins stratégiques de Nyiragongo en vue de mettre la main sur toutes ces personnes qui tuent les civils.
En territoire de Nyiragongo, le dernier cas d’insécurité remonte au dimanche dernier où un jeune garçon a été tué après avoir résisté contre l’extorsion de son téléphone par des porteurs d’armes. Ce cas d’assassinat, a d’ailleurs été à la base d’une vive tension dans le village Turunga, le lundi matin.
Yannick Warangasi
