Crise de Leadership au sein du mouvement citoyen Lutte pour le Changement LUCHA section de Kasindi-Lubiriha en territoire de Beni au Nord-Kivu. Parmi les membres de ce collectif non violent, l’un s’est déjà donné le luxe odieux de poser sa signature privée dans chaque circuit communautaire au nom de ce mouvement pro démocratie.
Ce comportement incivique suscite de l’indignation dans la classe des défenseurs des droits humains de ce mouvement pro démocratie oeuvrant sur place à Kasindi.
Monsieur Kombi l’un des membres de cette structure que nous avons joint face cette guéguerre ce samedi 17 février 2024 a illustré la thématique avec le dossier de la délimitation provisoire du quartier Congo ya Sika avec le Parc national des Virunga (PNVi) dont la signature de l’un des leurs dans cette délimitation amplifie des vives critiques et haines dans la communauté. Ce, après que celui-ci aie signé au nom de la LUCHA-KASINDI sans avoir ténu informés ses collègues de lutte. Notre interlocuteur s’est privé de citer le nom de l’incriminé.
« Il y a des gens qui sont entrain de signer au nom du mouvement de la LUCHA dans ce dossier de la délimitation provisoire du quartier Congo ya Sika. Mais nous voulons dire à la population que ces gens ont signé dans le cadre privé et par là nous voulons dire à la population que la LUCHA n’a pas encore signée quant à ce. Nous, LUCHA nous allons selon l’opinion de la population et jusqu’à présent la LUCHA ne s’est jamais convenue quant à ce. La LUCHA dans chaque dossier prend des conventions avec la population mais pour cette délimitation en aucun jour l’on avait prise pareille décision. Et donc pour cette délimitation la LUCHA n’a pris aucun compromis avec la population « , dit-il.
Au niveau local la LUCHA-KASINDI est mal interprétée dans la communauté après l’exécution de ce projet d’intérêt communautaire par le gouvernement provincial du Nord-Kivu.
Les différents témoignages recueillis sous anonymat depuis l’exécution de ce projet d’intérêt communautaire laissent entendre que la LUCHA-KASINDI aurait été corrompue par l’institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) à travers l’un des membres de ce mouvement, qui avait pris par part au déroulement des toutes les consultations des parties prenantes sans que ses collègues de lutte ne soient informés.
Georges Kizito, à Beni
