Le porte-parole de la plateforme des associations de taxi moto du poste frontalier Kasindi, en territoire de Beni, au Nord-Kivu a fait des révélations selon lesquelles depuis l’avènement des rebelles ADF sur la route nationale numéro (4) axe Beni-Kasindi, plusieurs motos de leurs membres se sont déjà consumées.
Au-cours d’une exclusivité avec lafortunerdc.net ce lundi 12 février 2024, Roger Sibendire déplore jusqu’à présent la passivité sécuritaire déplorable sur cette route d’importance internationale.
Outre l’aspect de la question de l’incendie des engins roulants de ses sociétaires, Roger Sibendire évoque également les tueries en répétition des chauffeurs de ces engins au travers les embuscades tendues ça et là par ces assaillants. Plus d’une décennie sous l’activisme de ce mouvement rebelle qui a déjà élu domicile dans une grande partie de l’Est de la République démocratique du Congo, la bouche autorisée des de la plateforme des associations des taxi moto à Kasindi ne lâche pas sur la sonnette d’alarme face à cette crise sécuritaire qui prévaut dans la région. Il espère que l’appareil sécuritaire continue à étudier tous les mécanismes nécessaires pour que le retour de la paix soit concrétisé.
Au-delà de cette souffrance exacerbée qu’endurent les conducteurs des motos taxi dont l’incendie de leurs engins, les tueries des certains d’entre eux lors des embuscades, Roger Sibendire précise que ces incidents imposent déjà une vie misérable aux familles des victimes de ces atrocités commises par ces combattants ADF.
Dans les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri, ces rebelles ADF ne s’attaquent pas seulement aux chauffeurs des motos taxi. Ceux-ci bousculent toutes les catégories dont les conducteurs des véhicules automobiles légers et poids lourds. Des contenaires des véhicules poids lourds avec leurs cabines subissent le même sort depuis l’avènement de ces assaillants.
Plus d’un interlocuteur interrogés à ce sujet ont révélé que la restitution des toutes ces pertes énormes reste hypothétique car n’ayant où ils peuvent apporter leurs doléances vu que le gouvernement Congolais ne s’y penche pas depuis tout ce moment.
Georges Kizito, à Beni
