Le notable Jean-Paul Waitswalo a condamné avec « fermeté » l’attaque meurtrière ce dimanche 24 novembre contre un chef de bloc au site de déplacés de Lushagala, dans la partie Ouest de la ville de Goma, au Nord-Kivu, à l’Est de la RDC.
Dans un communiqué de Presse consulté par LaFortuneRDC.net, M. Jean-Paul Waitwalo a qualifié l’acte de « barbare » et « inqualifiable », en référence à l’assassinat d’un chef de bloc par un militaire, censé protéger la population civile. L’incident s’est produit en début de journée de dimanche lorsque l’élément des forces armées de la RDC, dans des circonstances encore floues a ouvert le feu sur le responsable local du camp, ce qui a entraîné sa mort.
Au même moment, Jean-Paul Waitswalo a rappelé l’importance de respecter la dignité humaine et les droits des populations déplacées.
«C’est avec une profonde indignation que nous avons appris l’acte inqualifiable et barbare qui s’est produit ce dimanche dans le camp de déplacés de Lushagala. Nous cobdomlanons fermement cet acte odieux qui va à l’encontre des valeurs fondamentales de respect de la vie humaine et des droits des personnes vulnérables, déjà durement éprouvées par les déplacés forcés », a-t-il dénoncé.
Pour ce faire, le notable Jean-Paul Waitwalo a appelé les autorités compétentes à ouvrir une enquête indépendante et transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame.
« Nous appelons les autorités compétentes à diligenter une enquête indépendante et transparente afin qu la justice soit rendue sans délai et que les responsables de cet acte abominable soient traduits devant la loi. En ces moments de douleur et de tristesse, nous exprimons notre solidarité envers la famille endeuillée, la communauté du camp de Lushagala et tous ceux qui luttent pour la dignité et la sécurité des déplacés », a déclaré Jean-Paul Waitwalo.
Enfin, le notable a insisté sur l’urgence de prendre des mesures concrètes pour protéger les populations déplacées et prévenir la répétition de tels actes. La situation dans les camps reste précaire, et la communauté internationale est de plus en plus interpellée par le besoin de réagir face à la violence systématique qui touche ces populations vulnérables.
« Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la protection de toutes les populations déplacées et prévenir de tels actes à l’avenir », a-t-il rappelé.
Signalons que le chef de bloc assassiné était chargé d’organiser la vie quotidienne dans le camp de déplacés de Lushagala où vivent des miliers des civils ayant fui les affrontements qui opposent depuis près de trois les rebelles du M23 aux forcés armés de la RDC dans les territoires de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et Lubero, au Nord-Kivu.
Magloire Tsongo à Goma
