L’élection et l’installation du bureau définitif du Sénat ont eu lieu lundi 12 Août 2024 avec comme Président l’ancien Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, Kalala wa Kalala Jonas, comme premier vice-président, Bahati Lukwebo deuxième vice-président, Nafertiti Ngundianza Rapporter, Jean-Claude Baende rapporteur adjoint, Taupin Kabongo le Questeur et Pascal Omana Questeur adjoint.
Dans l’opinion, les réactions sont controversées. Si certains soutiennent l’équipe dirigée par Sama, d’autres s’en inscrivent en faux. En ville de Beni, au Nord-Kivu, les acteurs politiques tant de la majorité ou de l’opposition commentent différemment le format électoral.
Maître Ghislain Syaghushwa, cadre du parti politique « Ensemble pour la République » de Moïse Katumbu parle d’une violation du règlement intérieur du Sénat.
« À ce niveau, notre réaction n’est pas différente de cette violation de l’article 26 du Règlement d’ordre intérieur du Sénat, nous sommes en difficulté de dire que le bureau du Sénat qui a été installé répond au règlement d’ordre.Lorsque vous voyez ce règlement, il est dit que l’appartement à soit à la majorité ou à l’opposition soit fait au début du mandat devant le bureau provisoire et quand on avait fait celà, l’unique parti qui s’était reconnu de l’opposition était l’ensemble pour la République », a-t-il laissé entendre.
Et de poursuivre: « L’alinéa deux de cet article veut à ce que la représentativité contuenne compte qu’au-delà du poids politique mais aussi de la majorité et de l’opposition et par concensus on s’était convenu que le poste de rapporteur adjoint devrait revenir à l’opposition mais nous n’avons pas compris comment il y a eu encore compétition électorale car il y avait un seul candidat de l’opposition. Étant donné qu’ils ont organisé les choses dans leur salon politique, nous leur donnons bonne chance », poursuit-il.
Du côté de la majorité, on n’estime pas une violation mais plutôt d’une bonne organisation au sein de l’Union Sacrée, selon le chef des travaux Alain Lwalemene enseignant en faculté de droit et cadre du Bloc Uni pour la Renaissance et l’émergence du Congo » BUREC »
»Si l’opposition estime qu’il y a eu violation d’une disposition, qu’elle saisisse la Cour Constitutionnelle qui est compétente en matière électorale mais le reste prouve que l’Union Sacrée a bien tenue à son organisation interne.Désormais toutes les institutions sont déjà installées, maintenant il faut seulement que chacune d’elles réalisent les tâches qui lui sont confiées par la constitution », insiste-t-il.
Soulignons que l’élection du bureau définitif du Sénat a clôturé la dernière étape de l’installation des institutions du second mandat du chef de l’État Felix Tshisekedi.
Maki Barack Patrick depuis Beni