Aussitôt informée à travers ses canaux confidentiels sur une probable construction d’un pont bascule sur la route nationale numéro (04) en pleine concession du Fonds Forestier National (FFN) où est localisé le Parc à bois sciés au village Kambo à une distance de presque huit kilomètres du poste frontalier de Kasindi en groupement Basongora secteur de Ruwenzori en territoire de Beni (Nord-Kivu), samedi 10 août 2024, Madame Aline Yema Wombe Cheffe dudit service a laissée entendre qu’elle n’est pas informée de la construction de cet outil idéal dans l’espace du FFN/Kasindi, un service de l’État qu’elle engage dans ce coin.
Elle a précisé que même sa hiérarchie n’est pas informée de la phase initiale de ce macro projet. Celle-ci a indiqué à haute voix que le terrain de Kambo appartient bel et bien au service du Fonds Forestier National (FFN) mais, au profit des exportateurs et des exploitants qui œuvrent dans le secteur des bois sciés.
« Je n’ai aucune information quant à ce, ni le Fonctionnaire délégué du gouverneur affecté à Kasindi, ni auprès de l’administration territoriale, ni auprès du gouvernement provincial. Même si ce projet pouvait nécessairement être fait, mais pas sur la violation tel que ça s’est passé. Aller entreprendre les travaux dans un terrain appartenant à une autre personne sans en avoir reçu l’autorisation,… mais ça ne se passe pas comme ça », se désole Aline Yema Wombe CP/FFN Kasindi à LaFortuneRDC.net.
Celle-ci passe cette alerte pour que les concernés se dirigent droitement auprès des personnes attitrées afin de trouver un climat favorable. Jusqu’à présent aucune note y relative n’est conçue.
Aline Yema Wombe craint des éventuels risques d’envahir ce parc à bois à travers des manifestations populaires. Selon elle, des populations civiles dont les opérateurs économiques de la région se sont toujours opposées catégoriquement à l’érection d’un pont bascule sur la (RN4) axe Beni-Kasindi, une route qui est en « terre battue ». Un autre pont bascule y était retiré par ses érecteurs après des réclamations des opérateurs économiques qui brandissaient la cause d’une « route nationale en terre battue » mais qui revêt un pont idéal, chose inexplicable dans un Etat responsable.
Georges Kizito, à Beni