L’Organe Social pour la Protection et l’Intégration de la Femme (OSPIF) basée en territoire de Nyiragongo lance un appel au gouvernement congolais et aux organisations humanitaires à renforcer la prise en charge sanitaire des femmes déplacées vivant dans différents sites dont Kanyaruchina, Kaheme et Bushangara.
Au cours d’une interview accordée à la rédaction de Lafortunerdc.net ce mardi 12 juin, Glodi chochi alors Coordonnatrice de OSPIF déplore les conditions sanitaires que traversent la femme déplacée dans ce coin.
Selon elle, la femme déplacée ne bénéficie pas en totalité de la prise en charge en soins de santé fournis par certaines organisations humanitaires oeuvrant dans le secteur de la santé.
« Il y a des femmes enceintes ratent les services de CPN. Il faut que la femme enceinte quitte Muja jusqu’à à Kanyaruchina pour accoucher, c’est plus de à 10 km. Les organisations du secteur doivent se mobiliser pour améliorer la prise en charge des femmes enceintes et des enfants « , a-t-elle insisté.
Bien que les organisations humanitaires viennent au secours à la femme déplacée dans ce coin, nombreux cas de naissance sont parfois signalés dans leurs abris.
L’Organe Social pour la Protection et l’Intégration de la Femme invite le gouvernement congolais à prendre en main la situation particulière de la femme déplacée en favorisant son accès facile aux soins de santé pour son bien-être.
Ainsi les intervenants du secteur sanitaire doivent non seulement intensifier les sensibilisations pour la prise en charge sanitaire de la femme enceinte mais aussi de son environnement.
Trésor Wayitsomaya