La recrudescence de l’insécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo, un pays du continent africain, suscite aussi des vives tentions dans le chef des citoyens congolais vivant à l’étranger, à titre d’exemple ceux vivant en New-York aux États-Unis d’Amérique.
Ce Mardi 19 Mars 2024, des femmes leaders congolaises vivant en New-York, ont été devant le bureau de l’ONU dans cette ville onusienne, à l’occasion de leur participation à la réunion CSW68 de l’organisation des Nations-Unies à travers le projet ONU-femmes. Elles en ont profité pour exprimer leur mécontentement vis à vis des affres de la guerre dans dans leur pays depuis des décennies.
Des slogans hostiles à la guerre,au génocide, aux inégalités et violence contre les femmes,ont caractérisé leur indignation. On note par exemple : « Stop Genocide in DRC » pour vouloir dire halt au génocide en RDC . Mais aussi des messages d’espoir à la victoire comme « Avec Dieu nous vaincrons » ont été scandé lors de cette manifestation visant le retour de la paix dans leur pays la République Démocratique du Congo.
Dans leur déclaration devant le bureau du conseil de sécurité des Nations-Unies telle que parvenue à lafortunerdc.net, ces congolaises d’origine s’insurgent contre les inégalités du genre dont les filles et femmes de la RDC sont victimes à travers la guerre, qui accentue la vulnérabilité des ces dernières favorisant les violences multiformes à leur égard. Les cas de déplacement massif des milliers et des milliers des congolais à l’intérieur du pays, des incendies des maisons et des villages par les rebelles, l’enrôlement forcé des fils et filles mineures dans les groupes armés dans les régions de Rutshuru, Masisi et Beni par les rebelles M23 et ADF Nalu soutenus par le Rwanda.
Ces femmes de la diaspora congolaise,se disent très préoccupées par cette montée de plusieurs formes de violences et crimes déjà comis contre l’humanité par cette guerre décennale, et la vie précaire que les femmes déplacées internes traversent dans les camps en ville touristique de Goma ainsi qu’ailleurs en province du Nord-Kivu, celles-ci ont souligné qu’elles sont bien conscientes des violences sexuelles et sexistes contre leurs collègues femmes et filles vivant en RDC ce dernier temps.
Elles appelle cependant,le chef de l’État congolais,de veiller sur la résolution 13 25 du conseil de sécurité des Nations-Unies, pour mettre terme à ces genres d’actes nuisant à la dignité féminine dans leur pays d’origine. Aussi d’appliquer toutes les autres littératures juridiques comme celle portant sur la protection de la femme, le droit humanitaire international et j’en pense.
Ces femmes leaders congolaises en séjour à New-York accompagnées de leurs compatriotes congolais qui y vivent, demandent la condamnation de cette agression qui prévaut dans leur pays, conformément aux instruments juridiques tant nationaux, régionaux qu’internationaux.
Elles émettent à cette occasion,leur doute sur un déclanchement imminent d’une guerre régionale, pouvant exacerber le manque de cohésion entre les pays de la région des grand-lacs, si les autorités compétentes ne se mettent pas à résoudre cette problématique le plus tôt possible.
Leur voix s’adresse tout droit au secrétariat général des Nations-Unies,de reconnaître la situation chaotique caractérisée par des violations des droits humains que traverse actuellement le peuple congolais suite à la guerre, sanctionner les auteurs des ces crimes en RDC, l’imposition de la paix dans leur pays en faisant taire des armes pour permettre l’opportunité d’épanouissement aux femmes et filles congolaises. Mais aussi de donner une assistance humanitaire en vivre, en médicaments et autres moyens spécifiques,aux déplacés de guerre vivant dans les camps et agglomération craignant pour leur sécurité en province du Nord-Kivu.
Une façon aussi pour ces dernières,de prouver leur soutien aux actions des leur compatriotes qui ne cessent de décrier les attrocités des terroristes à l’Est de la RDC et plus particulièrement en province du Nord-Kivu, où les M23 qui opèrent aujourd’hui en territoires de Masisi, Rutshuru et dans une partie de Nyuragongo non loin de la ville de Goma, les ADF Nalu en région de Beni dans la même province, soutenus par leurs supplétifs dont la plupart sont des groupes armés internes.
Ces femmes dénoncent les cas de viol orchestrés contre les femmes congolaises dans les régions de Rutshuru, Masisi et Beni par les terroristes rwandais sous le label du M23.
Les discours des autorités politico-administratives de la République Démocratique du Congo comme le chef de l’État en exercice, Félix Tshisekedi Tshilombo,attribuent tous les crimes y relatifs,au Rwanda, une république voisine à ce pays de l’Afrique centrale.
Parmi les exactions des ces rebelles actifs dans ces entités congolaises,il faut citer par exemple les massacres des paisibles citoyens par hanches, machettes fusillade et incendie pour les Adf, l’enrôlement forcé des jeunes dont la majorité sont encore mineurs d’âge, les arrestations arbitraires, le larguement des bombes dans les grandes agglomérations de cette partie de la province du Nord-Kivu, ce qui met jour le jour,la vie des paisibles habitants en danger.
Kaleru Kamulete Samuel à Goma
Good work
Great Report.