Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi Tshilombo a effectué son premier déplacement à l’étranger depuis son investiture à la tête du pays.
Accompagné d’une forte délégation, Félix Tshisekedi Tshilombo participe au Sommet de l’Union africaine qui se tient ce samedi à Addis-Abeba, en Ethiopie. Peu avant, soit la soirée de vendredi, Tshisekedi a participé au Mini-sommet sur la situation sécuritaire à l’Est de son pays.
Dans la salle Julius Nyerere de l’Union africaine, 6 chefs d’Etats sur les 10 qui étaient attendus ont répondu présent. Il s’agit de Joâo Laurenço de l’Angola, organisateur du Mini-sommet, Félix Tshisekedi (RDC), William Ruto (Kenya), Paul Kagame (Rwanda) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud).
Dans son discours d’introduction, le Président Angolais, médiateur désigné pour renouer le dialogue entre la RDC et le Rwanda, soutenant le M23 a indiqué que cette initiative est prise afin de relancer le processus de paix qui a connu un recul avec l’intensification des combats et les conséquences humanitaires et économiques désastreuses pour la population du Nord-Kivu.
« L’objectif de ce sommet est de réfléchir ensemble en vue d’obtenir un cessez-le-feu entre la RDC et le M23 et tenter un dialogue direct possible entre les chefs d’Etat du Rwanda et de la RDC par ce que la situation se détériore et il y a risque d’embrassement dans les sous-régions de l’EAC et de la SADC », a expliqué Joâo Laurenço.
Peu avant, les deux présidents, considérés aujourd’hui protagonistes ont pris la parole. Mais, selon une source, Félix Tshisekedi Tshilombo et Paul Kagame assis aux extrémités de la salle ne sont pas salués et le protocole n’a pas prévu une photo de famille.
Félix Tshisekedi a, lors de son intervention, réitéré la position du Gouvernement congolais. Pour lui, il n’est pas question de dialoguer avec les rebelles du M23 alors que Kagame devrait les retirer du sol congolais. En perte de vitesse, Paul Kagame a été défensif malgré les rapports accablants des experts de l’ONU qui montrent le soutien de Kigali aux rebelles du M23.
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