Désormais les sciences agronomiques connaissent des fortes promotions contrairement aux périodes précédentes.Celles-ci approfondissent les connaissances dans différentes cultures.
Dans le cadre de mettre en application les notions apprises en classe notamment dans les cours d’agriculture et celui d’entrepreneuriat, à l’Institut Technique Agronomique (ITA) Rubare, situé en territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, les élèves de la filière d’agronomie Générale se lancent dans la production de champignons.
Grâce à un vaste terrain de 3 hectares dont l’école dispose pour la pratique de l’agriculture, cette institution se veut favorable pour l’encadrement des élèves dans le domaine agronomique dans cette partie du territoire de Rutshuru.
Les enseignants encadrent leurs disciples non-seulement en agronomie,mais aussi en agri-business pour permettre à ceux-ci de booster l’économie du pays après leur obtention des diplômes d’Etat.
L’objectif de ce cours a pour cible, la culture non coûteuse pour sa production mais rare sur le marché pour produire plus de l’argent ce qui est un atout économique pour le pays.
Selon Julien Sibomana préfet de cette institution, l’idée est de valoriser la culture du champignon au Nord-Kivu.
« Ma motivation vise la maîtrise pour ces élèves, des techniques de culture de plusieurs espèces de plantes ou produits, en vue de contribuer aussi à leur apprentissage professionnel.Ces mêmes élèves doivent être un gain pour toute la communauté du Nord-Kivu en particulier et de la RDC en général par leurs notions apprises à l’école », a indiqué Julien Sibomana à lafortunerdc.net.
S’agissant de leur attachement sur la production des champignons,le chef d’établissement estime que le choix de la myciculture est expliqué par le fait qu’elle est moins coûteuse.
« Si nous avons opéré le choix de la myciculture, est qu’elle est moins coûteuse, mais aussi moins exigeante alors qu’elle est plus rentable.
Malgré la présence du M23, les élèves se donnent à la pratique
La résurgence du M23 dans les territoires de Rutshuru et Masisi a conduit les institutions et d’autres organisations en péril. Malgré cela, l’institut Technique Agronomique Rubare a été délocalisé avec les élèves et fonctionne dans le territoire de Nyiragongo, précisément à Murambi où il occupe les salles du complexe scolaire Tumaini dans l’ après-midi.
Cette institution secondaire prend en location une maison où elle pratique cette myciculture.
« Effectivement, ces élèves ont déjà commencé à produire des champignons mais ils auront besoin d’autres connaissances des personnes déjà expérimentée pour accompagner leurs efforts », poursuit-il.
Le préfet souligne quelques difficultés dont les moyens financiers qui, selon lui, constituent un blocage lié à leur situation de déplacement, où ils n’ont pas de champs scolaire, sans bâtiment ni finance.
Le responsable de cette école a fait également savoir que ses élèves n’ont pas encore lancé des échantillons sur le marché. Comme stratégie, Julien Sibomana relate que les élèves passent porte à porte pour la vente des quelques produits qu’ils cultivent dans des conditions d’insuffisance.
Dans le but de contribuer à la production, et à la promotion de l’agriculture dans notre milieu, ce cadre éducatif appelle les habitants leurs enfants dans l’option agronomie. A l’en croire , la RDC a besoin des jeunes innovants, courageux et agripreneurs.
Au même moment, il invite le Gouvernement congolais d’appuyer les initiatives des entrepreneurs pour leur assurer la bonne formation.
« Le Gouvernement doit appuyer les initiatives des entrepreneurs pour leur assurer la bonne formation. Aussi, il doit appuyer les institutions agricoles car la RDC dispose des terres fertiles qui ont besoin des agronomes pour une meilleure exploitation et production », a-t-il renchéri.
Kaleru Kamulete Samuel, à Goma