Alors que le parc national des Virunga s’apprête à fêter son centenaire, les acteurs et responsables multiplient des compagnes de sensibilisation. Au site du festival Amini 2024, le Parc national des Virunga (PNVi) a pris un lieu de choix pendant deux jours, soit du samedi au dimanche 17 novembre 2024 pour sensibiliser les festivaliers à la préservation de ce patrimoine de l’UNESCO.
Dans son stand, le PNVi a présenté des initiatives de conservation de la nature et de développement durable, des produits « Virunga Origins », issue de la transformation de l’agriculture locale, des plantules provenant de pépinières, de mises en place dans le cadre des projets de reboisement et une immersion dans l’histoire et l’avenir de ce joyau du continent africain. Selon Bienvenue Bwende, responsable du service de communication du PNVi, il s’est agi d’un rappel aux festivaliers de protéger le parc des Virunga.
« Ce qui se vend ici c’est la culture au Nord-Kivu mais au niveau du Parc national des Virunga, nous sommes dans la conservation. Au fait, la conservation et la culture ont presque un rôle commun celui de promouvoir une zone géographique donnée. Le festival Amani et le parc des Virunga placent la carte géographique de Goma ou Nord-Kivu sur le Congo », a déclaré Bienvenue Bwende.
Et d’ajouter que: « Nous avons voulu profiter de ce grand événement pour communier avec la population et monter ce que nous avons à faire dans le cadre de la conservation mais aussi dans le cadre de développement socioéconomique en faveur des populations riveraines du Parc », a-t-il ajouté.
Le PNVi , une terre à préserver
Lors de ce rendez-vous culturel, le Parc national des Virunga a rappelé que la « terre de Nzulo », située dans le groupement Kamuronza, dans la chefferie des Bahunde, en territoire de Masisi, au Nord-Kivu. M. Bienvenue Bwende précise que la loi a déjà tranché et la population de Nzulo et les habitants de Goma devraient se retourner contre des hommes, coincés dans l’escroquerie.
« La question de Nzulo n’est pas politique. Il s’agit d’une question qui est déjà tranchée par la loi car la partie de Nzulo est incluse dans le Parc des Virunga. La campagne que nous menons n’est pas pour entrer en contradiction avec qui que ce soit mais c’est pour mettre un frein à ce que nous qualifions d’escroquerie par des personnes qui se permettent d’aller vendre des parcelles appartenant au parc national des Virunga, au patrimoine public de l’Etat », a-t-il rassuré.
Magloire Tsongo à Goma