L’érection des « kiosques en métalliques » par des petits commerçants dans des balcons des maisons de commerce en cité frontalière de Kasindi-Lubiriha, en territoire de Beni (Nord-Kivu) constitue une autre source d’insécurité dans la communauté ces derniers temps. Facilement un bandit peut se cacher derrière ces kiosques afin d’opérer nuitamment en toute quiétude.
Cette alerte a été faite ce mardi 15 octobre 2024 par M. Kasereka Kathavira, ancien premier rapporteur de la société civile forces vives du groupement des Basongora. Il interpelle le service de l’Urbanisme et habitant qui maîtrise bien sûr les normes requises sur la construction d’un bâtiment de commerce dont son balcon doit contribuer sur la sécurité de la population. Il a tout de même mis en épreuve les responsables du service de l’Économie nationale œuvrant à Kasindi face à cette guéguerre.
« C’est une question vraiment majeure puisque les kiosques en métalliques sont entrain d’être collés dans des balcons en laissant des espaces où un bandit peut facilement se cacher et peu après il peut inquiéter la population. Nous interpellons le service de l’Urbanisme et habitant de Kasindi de voir comment recadrer ces gens qui sont entrain de mettre des kiosques en métalliques dans des balcons puisque trop de kiosques créent aussi des encombrements. Nous devons vivre dans un milieu assaini où l’environnement permet d’y vivre. Ces kiosques bloquent des avenues bloquent aussi des portes des boutiques qui se trouvent sur les bâtiments. Que les services attirés dont celui de l’Économie nationale voient comment placer ces petits commerçants selon les normes urbanistiques vu qu’un bâtiment de commerce doit être construit sur des normes bien établies », a-t-il lancé.
Même si celà constituerait une menace sur la sécurité de la population du poste frontalier de Kasindi ces jours-ci, la personne ressource n’a pas découragé les petits commerçants de ce genre qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat socio-économique.
Sa simple crainte est qu’à travers les intervalles de ces kiosques en métalliques un bandit peut s’y cacher afin d’opérer par après. Il a illustré cette lecture avec l’insécurité grandissante couplée au vol des biens des civils qui bat du record ces jours dans cette cité qui partage la frontière avec l’Ouganda à partir de la partie Est de la RDC.
Georges Kizito, à Beni