Le parti politique « MDVC » du Docteur Justin Mudekereza a réagi « farouchement » sur la mort de plus de 100 personnes et des blessés graves lors de la tentative d’évasion à la prison centrale de Kinshasa dite Makala, la nuit de dimanche au lundi dernier.
Dans un communiqué de Presse paru ce mardi, le parti dit de l’opposition républicaine extra parlementaire, a exprimé sa profonde consternation face à ce qu’il qualifie d’un événement tragique. Le MDVC, dirigé par le Dr Justin Mudekereza, lauréat du Prix Leadership Nelson Mandela, accuse le Gouvernement congolais d’avoir echoué dans la mise en oeuvre de politiques publiques sécuritaires appropriées et dans la professionnalisation des services de sécurité autour des maisons pénitentiaires.
Tout en compatissant avec les familles des victimes, le MDVC appelle les députés nationaux à initier des actions parlementaires et interpeller les ministres de la justice, de l’intérieur et de la défense lors de la session de septembre 2024.
« Le MDVC tient pour responsable le Gouvernement congolais qui n’arrive toujours pas à développer des politiques publiques sécuritaires idoines et adaptées à la réalité du moment, et à professionnaliser les services de sécurité », a écrit Augustin Bisimwa, secrétaire général du parti.
Suite à ces tueries sauvages, le MDVC s’interroge tout de même s’il y aurait une politique de réduction de taux de la démographie, à travers des mécanismes et stratégies « alambiqués ».
Cette formation politique rappelle que les tueries à la prison centrale de Makala, la plus grande du pays interviennent après celles de Wazalendo en août 2023 dans la ville de Goma, au Nord-Kivu. Sur place, plus de 40 personnes d’une secte religieuse avaient été abattus par des éléments de la garde République. Il en est de même pour Kilwa, selon le même communiqué.
Pour l’instant, il est difficile de connaître le vrai bilan des dégâts sur la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala. Dans la soirée de mardi, la cheffe du Gouvernement, Madame Judith Tuluka a interrompu son séjour dans la province du Kongo Central pour gérer la crise à Kinshasa.
Rédaction