La puissance économique et financière d’un État dépend de l’état physique et mentale de sa jeunesse. Ce principe est beaucoup développé par des cadres scientifiques et politiques de la République Démocratique du Congo dans les sujets relatifs à leurs carrières.
C’est dans cette perspective, que Mumbere Nzanzu Charment un des jeunes scientifiques de la RDC vivant au Nord-Kivu dans la partie Est, aussi chercheur dans le domaine de Santé, a eu un entretien avec lafortunerdc.net la dernière semaine du mois d’Avril de l’an 2024.
Ce jeune patriote congolais, s’inscrit en faux contre la prolifération des usines des boissons alcoolisées sur le sol congolais, ne respectant pas les lois de la République et qui produisent des boissons pouvant nuire à la santé mentale et physique de la jeunesse.
D’après son analyse, Nzanzu Charment, nanti d’un esprit de patriotisme, aborde le sujet au sens dialectique. D’une part, c’est la multiplicité des usines des boissons alcoolisées, qu’il qualifie d’un élan vers l’émergence économique du pays.
De l’autre, c’est la prolifération des boissons alcooliques localement produits, qui restent abondamment sur le marché, chose qui serait un moyen d’anéantir la force de la jeunesse tout en mettant à cause l’avenir du pays.
Toutefois, les thèse et antithèse ci-haut, méritent avoir une attention particulière du gouvernement pour sauver l’avenir de la nation congolaise.
« L’ouverture d’une usine ça apporte quelque chose au le trésor public. Mais aussi cela réduit le taux de chômage chez les jeunes. Il s’agit au fait de créer de l’emploi pour les jeunes qui n’en n’ont pas. Parce qu’en fond ceux qui travaillent dans ces usines là pour la plupart sont des jeunes, qui étaient désœuvrés et après création de ces usines, ils trouvent des emplois. Alors c’est à l’État congolais de savoir bien organiser cela, de telle sorte que ces usines nous produisent une boisson bien certifiée et bien fabriquée. Que ces usines soient bien encadrées même sur le plan capitaux et que même la RDC soit capable de fabriquer des boissons qui seront même vendues dans les pays voisins, » a laissé entendre ce jeune scientifique.
A l’en croire, la jeunesse doit tirer attention à tout genre de boisson fortement alcoolisée pour son bien-être sanitaire et surtout mental. Nzanzu Charment n’a pas manqué à émettre un doute sur la plupart des boissons localement produites, et leurs effets sur la santé mentale des jeunes, qu’il qualifie d’une force pour le pays dans les jours avenir.
» Généralement ce sont des boissons fortement alcoolisées. Comme c’est fabriquées dans des conditions très précaires, elles sont moins chères sur le marché et tous les jeunes y accèdent facilement, ce qui peut donner un effet négatif sur la vie de la jeunesse. Dans tout cela, le gouvernement doit être capable d’encadrer la production de ces boissons comme leur distribution, parceque si des boissons fortement alcoolisées sont vendues comme de l’eau sur les rues, avec une jeunesse désœuvrée, la santé mentale de la jeunesse peut en pâtir. Il est vrai qu’une jeunesse livrée à l’ivresse n’a pas de temps de réfléchir sur ses problèmes même aux problèmes du pays « , a-t-il renchéri.
En guise de rappel, il s’observe aujourd’hui dans plusieurs entités de la province du Nord-Kivu, une multiplicité des boissons fortement alcoolisées produites localement dans les usines tantôt reconnues officiellement, tantôt non officiellement reconnues, et les autres sont importées par les pays voisins surtout l’Ouganda et cela à la merci de la jeunesse congolaise qui les consomme en grande quantité le jour comme la nuit.
Kaleru Kamulete Samuel à Goma