Une année presque après l’incursion rebelle à Mukondi et ailleurs en groupement Buliki, secteur de Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-Kivu, le système éducatif évolue en pas de tortue.
L’exemple est l’école primaire Pabuka où les personnel enseignant et écoliers y fréquentent malgré la situation sécuritaire volatile. Le directeur de cette école non conventionnée contacté par notre rédaction Kambale Tundu Patrick, rassure de l’évolution des activités tout en sollicitant une aide aux bienfaiteurs bien que celle-ci n’est pas encore effective dans son école.
« C’est vrai, depuis l’incursion rebelle dans notre milieu, la situation sécuritaire reste toujours préoccupante et qui a déjà impacté négativement à notre bonne marche. L’effectif dans nos écoles a déjà diminué, chose qui nous touche. Nous demandons au gouvernement tant national que provincial de nous venir en aide pour sauver la vie éducationnelle des nos enfants »a-t-il expliqué.
Cette situation sécuritaire avait impacté négativement à la vie quotidienne de la population locale. Jusqu’à l’heure, les traces de l’ennemi continuent à se faire sentir dans la communauté de Buliki malgré la reprise timide des activités.
Pour rappel, dans le massacre de Mukondi, au moins 40 personnes avaient perdu la vie par tuerie à la machette et autres armes blanches, forfait attribué aux rebelles ougandais de l’ADF.
Matthieu KATSUVA