L’avancée des rebelles du M23 dans plusieurs entités des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu suscite des inquiétudes au sein de la société civile de la province du Nord-Kivu.
Après que le M23 ait occupé une partie de la province du Sud-Kivu, la coordination provinciale de la société civile Forces Vives du Nord-Kivu a exprimé sa consternation face aux avancées des rebelles dans certaines entités des deux provinces.
Cette déclaration fait suite à un communiqué publié par la société civile le mardi 21 janvier 2025.
Selon le communiqué, la société civile du Nord-Kivu, en collaboration avec celle du Sud-Kivu, a constaté le blocage du processus diplomatique de Luanda.
« Nous constatons des blocages du processus sous le regard impuissant et complice de l’Union africaine, de l’Union européenne, des États-Unis d’Amérique et de l’Union européenne. De plus, l’avancée des rebelles du M23 dans plusieurs entités, y compris quelques-unes de la province du Sud-Kivu, l’incapacité des commandants à récupérer les zones occupées par les rebelles du M23, ainsi que plusieurs autres griefs, sont préoccupants », peut-on lire dans leur communiqué.
La société civile appelle les autorités congolaises à dépêcher le vice-Premier ministre, ministre de la Défense et Anciens combattants, ainsi que le Chef d’état-major général des FARDC, accompagné de la logistique nécessaire, pour réorganiser les troupes et suivre de près les comportements des militaires.
Elle exhorte également les États-Unis, l’Union européenne et l’Union africaine à exercer une pression sur le Rwanda afin de mettre fin aux hostilités sur le sol congolais, de retirer ses troupes et de privilégier une solution diplomatique.
Bienfait Tumsifu depuis Goma