Le Parc national des Virunga a lancé officiellement la campagne de communication »Nzulo n’est pas à vendre », visant à sensibiliser la population de la ville de Goma, et généralement de la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) à la vigilance face aux « actes de spoliation des terres » de Nzulo.
Dans une note d’information consultée ce mardi 29 octobre 2024 par LaFortuneRDC.net, l’ICCN précise que les terres se trouvant à Nzulo, Mihonga, Kabazana et Kitwalo font partie intégrante du parc national des Virunga et relèvent du domaine public de l’Etat congolais.
« A travers des messages diffusés en public, dans les médias et sur les réseaux sociaux, le PNVi entreprendra de rappeler le caractère inaliénable de Nzulo, conformément aux dispositions légales fixant les limites du parc, récemment confirmées par la décision de la cour d’appel de Kalemire« , lit-on dans cette note.
Pour le Parc national des Virunga, cette campagne est « une alerte, un appel à la vigilance, qui mérite d’être relayé le plus largement possible pour prévenir les personnes honnêtes, les amis et les familles d’être victimes d’escroquerie et de stellionat ».
Il faut noter que le dossier Nzulo avait été initialement introduit à la Cour d’Appel de Goma avant d’être transféré au niveau de la Cour d’Appel de Tanganyika et il y aurait déjà un verdict, selon plusieurs sources.
Les responsables du Parc national des Virunga ont toujours décrié depuis plusieurs années l’envahissement du village de Nzulo. Ils dénoncent la construction des ménages dans la zone en violation selon eux, l’exécution de la loi de la conversation de la nature en République Démocratique du Congo.
Magloire Tsongo à Goma