L’initiative de la Cour Pénale Internationale (CPI) de réactiver les enquêtes sur les crimes commis en RDC par des groupes armés locaux et étrangers est saluée par l’ONG-DH Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH) antenne du territoire d’Irumu en province de l’Ituri. À en croire son coordonnateur Christophe Munyanderu, la population civile de l’Est de la RDC encourage cette initiative vu que c’est dans cette partie (Est) de la RDC où ces enquêtes seront menées.
M. Christophe Munyanderu qui l’a fait savoir ce jeudi 17 octobre 2024 pense que ces enquêtes vont permettre à la CPI d’avoir toutes les données sur les crimes de guère, crimes contre l’humanité, et les génocides commis en RDC et surtout, des crimes commis sur des populations civiles qui en sont des premières victimes.
« Nous encourageons la CPI de continuer à enquêter sur les crimes dont nous sommes victimes. Ces enquêtes vont rapprocher la CPI aux vraies données et aux vrais présumés auteurs. Notre appel aux autorités Congolaises (Politiques et Militaires) est de bien collaborer avec la CPI afin de livrer toutes les hautes personnalités politiques et militaires qui sont impliquées de près ou de loin dans ces différents crimes dont en particulier ceux-là qui sont cités dans le rapport Mapping », réagit Christophe Munyanderu.
Il craint de voir que la CPI ne sera pas en mesure d’arrêter Paul Kagame président du Rwanda dont son pays est plusieurs fois cité de soutenir en hommes et en munitions des groupes rebelles en RDC dont le mouvement rebelle du 23 Mars (M23) qui ne cesse d’imposer sa loi dans une partie de la province du Nord-Kivu.
Selon la personne ressource Paul Kagame est parmi ceux-là qui ont commis beaucoup de crimes en RDC en jouant le rôle de » commanditaire « des groupes armés qui opèrent à l’Est de la RDC.
Pour rappel la RDC à travers son vice-ministre de la justice et des contentieux internationaux, Samuel Mbemba a mercredi 16 octobre dernier affirmé son engagement à livrer les personnes qui seraient identifiées comme présumées auteures des crimes par la CPI.
C’était au cours d’un briefing de presse à Kinshasa, co-animé par le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya. Le ministre a signifié que même les personnalités du côté du pouvoir en RDC pointées du doigt accusateurs dans des crimes seront livrées à la CPI.
Georges Kizito, à Beni