Le prix d’un sac des pommes de terre a sensiblement baissé sur le marché suite à la grande quantité dans les centres de consommation. Il se négocient entre 60 000 et 70 000 fc actuellement contrairement aux jours passés où il se négociait entre 90000 et 110 000 fc, ont révélé certains acheteurs rencontrés ce mardi 08 octobre 2024 au marché central de Kipese, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu .
Ceux rencontrés à Virenge, un village situé à quelques kilomètres au nord de Kipese où l’on produit suffisamment cette denrée alimentaire se sont heurtés sur la même difficulté.
Selon eux, la commercialisation est aujourd’hui moins rentable en termes des profits alors qu’elle est très pénible. Sans aucun choix de faire le contraire, ils estiment qu’une autre cause serait d’avoir un seul grand centre de consommation, la ville de Butembo.
« Nous ne gagnons plus rien à cause de la grande quantité des pommes de terre en ville et c’est normal car pas un autre choix, lorsque la situation va s’améliorer, nous aurons encore des bons revenus et les agriculteurs s’en sortiront également. Le problème est que nous avons un seul centre de consommation, la ville de Butembo et donc lorsqu’on produit beaucoup le prix baisse et lorsqu’il y a carence, le prix augmente » ont-il déclaré à LaFortuneRDC.net.
Ainsi, les acheteurs les plus touchés, sont ceux qui gardaient leurs marchandises stockées après les avoir acheté dans un prix élevé, pour les écouler ils se retrouvent avec un capital déjà réduit.
Signalons que cette baisse de prix touche également le quotidien des agriculteurs qui, selon des sources locales, gaspillent trop des moyens pour un moindre revenu à la fin alors que les principales activités pour les habitants de Kipese, une agglomérations du groupement Bulengya, en chefferie des baswagha, dans le territoire de Lubero. Ici, les habitants pratiquent l’agriculture et l’élevage pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Économiquement, la baisse du prix de la pomme de terre sur le marché à Kipese est due à la loi de l’offre et de la demande.
Ghislain siwako depuis Kipese
