Certains cas d’accidents sont souvent causés sur la voie publique par le fait qu’elle n’est pas équipée par des « dos d’ânes », appelés communément « Bams » en région de Beni, à l’Est de la République démocratique du Congo. Notre sondage urbanistique mené ce vendredi 23 Août 2024 en cité frontalière de Kasindi (territoire de Beni) précise que cet ouvrage routier a comme but d’atténuer les effets d’une vitesse trop élevée de la part des conducteurs des engins roulants sur la voie publique.
Le reporter de LaFortuneRDC.net s’est entretenu à ce sujet avec l’Ingénieur urbaniste Musubao Nguru Luc œuvrant au sein du service de l’urbanisme Kasindi. Connu suite à son expertise, ce constructeur a expliqué que ceux-là font partie d’une route avant de citer notamment les foncées, des accotements, des emprises. Celà se fait souvent après la réhabilitation d’une voie publique. À l’en croire ces dos d’ânes (Bams) interviennent dans le ralentissement des véhicules circulant sur la voie équipée pour éviter les accidents.
« Les dos d’ânes font partis de la route. Ils sont souvent exécutés au milieu de la route. Mais ça se fait souvent après la réhabilitation de la route. Ça peut être soit une route bitumée, goudronnée soit une route en terre battue. Ils nous aident à donner au-moins une vision aux utilisateurs des engins roulants sur des parties en remplée ou soit des parties planes de la route pour lutter contre les accidents. Lorsqu’un cycliste ou un chauffeur veut arriver à quelques mètres de ces dispositifs se rappelle directement du système de freinage et celà laisse à ce que l’on ait pas beaucoup d’accidents routiers », a-t-il expliqué.
À Kasindi, une cité qui partage la frontière avec l’Ouganda, ce genre de système qui lutte efficacement contre les accidents sur la voie publique n’y existe pas. Musubao Nguru Luc a précisé que certains cas y sont souvent documentés et c’est sur la route nationale numéro (4), une voie publique d’importance internationale qui revêt de l’inattention au vu et au su des autorités compétentes.
« Des parties planes sont sur la RN4 ici au centre de Kasindi. Et nous vivons certains cas d’accidents suite à l’absence des dos d’ânes sur cette route vers la chapelle des témoins de Jéhovah, vers l’hôtel Poa, à l’entrée principale du marché central,…là Il y a beaucoup d’accidents parce-qu’il n’y a pas une vision soit des dispositifs qui doivent permettre aux chauffeurs de bien garder leur distance de visibilité pour lutter contre les accidents », a-t-il démontré.
Pour les premières interventions, la personne ressource a suggéré qu’il y ait une série de sensibilisations communautaires qui vont dans le sens de lutter contre les accidents à Kasindi. Pour y remédier les services de la Police de Circulation Routière (PCR) et la Commission Nationale de la Prévention Routière (CNPR) œuvrant au niveau local devraient prendre la balle au bond.
Georges Kizito, à Beni