La commercialisation de fourrage est devenue très fréquente dans plusieurs quartiers de la ville de Beni, au Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique Congo (RDC).
Les enfants, les femmes et hommes majoritairement déplacés se donnent à cette pratique pour leurs survie et ceux de leurs enfants, a constaté le reporter de lafortunerdc.net.
Les femmes rencontrées sur les lieux de vente ont, dans leurs speech déclarés que seul ce métier leurs sont bénéfique et ne doivent pas être dénigré ni critiqué.
« Moi suis déplacée. je vis ici depuis quelques jours, je n’avais pas quoi faire mais la vente de ce fourrage m’est très bénéfique. J’ai dixenfants, nous avons fuis les tueries des ADF dans nos villages. N’ayant pas quoi faire, je me suis donnée à ce travail pour nourrir ma famille », a déclaré une femme déplacée.
Ces vendeurs avouent avoir plusieurs problèmes dans ce métier, parmi lesquels la rareté des fourrage pendants la sécheresse.
« Nous n’ avons pas des champs ici. Nous cherchons le fourrage dans les champs d’autrui; les propriétaires nous chassent parfois. Nous vendons un fagon à cent francs congolais ou deux cent francs et ceux qui achètent veulent souvent que nous augmentions la quantité, ils ignorent que nous trouvons cette petite quantité difficilement. Les autres prennent des dettes et ne nous paient pas et si nous manquons le clients, les herbes sèchent et seront jetés et ça c’est une perte grave» a raconté Nzyava Katsambi l’une de pratiquant de ce commerce dans le quartier Benengule, dans la commune de Beu.
Grâce à ce métier, les femmes et enfants déplacés se livrent difficile à la mendicité, ce qui justifie d’ailleurs la résilience de la population de la région de Beni, au Nord-Kivu.
Très ambitieuses, ces femmes disent être prêtes à commercialiser le fourrage jusqu’à même le retour à leurs villages d’origine.
Katehero Barnabé depuis Beni