Au premier jour de la formation sur les techniques de production des reportages de grande qualité, sensibles au conflit et au genre, quarante (40) journalistes venus de Masisi, Nyiragongo, Rutshuru et Goma ont été formés ce mercredi sur « l’Intelligence Artificielle », sous la conduite de Fidele Kitsa journaliste-ecrivain congolais.
Pendant plus de deux heures, les journalistes ont partage et découvert les avancées et les défis de ce domaine en constante évolution et de manière exponentielle à l’heure du numérique et surtout de l’utilisation des nouvelles technologiques et de la communication.
Selon Fidèle Kitsa, l’utilisation de l’Intellignece artificielle s’est déjà imposée sur terrain. L’IA est capable de prouesses qu’aucun certain humain ne peut accomplir, comme naviguer et croiser les informations qu’offre l’inépuisable base de données internet. A l’en croire, les IA ont été conçues pour améliorer le processus créatif, bien que cette technologie est loin d’être la solution à tous les problèmes des journalistes.
« Le métier du journalisme est entrain d’evoluer avec le temps. Avant, on savait que le journaliste était celui qui travaillait sur les médias traditionnels mais aujourd’hui, l’internet a fait à ce que les nouveaux médias soient créés, cela favorise la diversité de ce métier. Il est temps que nous puissions nous adopter aux réalités technologiques auxquelles fait face le monde. Parmi ces nouvelles technologiques, nous pouvons citer l’Intellignece artificielle. Il y a des textes qui sont publiés, il y a des vidéos, images, des audios, des infographies qui sont publiés au quotidien par l’IA. Il est temps, en tant journaliste que nous puissions être outillés, formés afin d’avoir des connaissances sur non seulement l’usage de l’IA mais comment aussi vérifier les informations avec l’aide, l’assistance de l’Intellignece artificielle », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter :
« Les journalistes doivent savoir ces techniques afin de produire un travail de qualité, afin de produire de contenu qui respecte les principes journalistiques et aussi être professionnel.l’Intellignece artificielle ne vient pas pour nous affaiblir. Elle ne vient pas pour remplacer le journaliste. L’intelligence artificielle nous permet d’être compétitif sur le marché de travail. Là où, vous faisiez deux heures pour traiter une vidéo, toute heure pour entrain d’éditer une photo, mais l’intelligence artificielle vous permet de le faire dans un peu de temps et vous avez le travail. Il génère le contenu mais c’est au journaliste de prendre ce qui est bon, nécessaire pour vous et de l’utiliser », ajoute-t-il.
L’AI pour résoudre les problemes des chevaliers de la plume
Ayant suivis le fonctionnement de plus de dix (10) IA, les partisans ont été séduits par les explications du formateur. C’est le cas de Freddy Ruvunangiza de La Prunelle RDC. Pour lui, cette formation va élargir les connaissances des professionnels des médias sur la production du meilleur contenu.
« A travers cette formation, nous avons appris comment à l’heure du numérique le journaliste doit apprendre à utiliser l’Intellignece artificielle. Beaucoup des journalistes de Goma n’en savent rien de l’IA et nous osons croire que cette formation augmenter quelque chose dans notre bagage intellectuelle et dans notre manière de produire nos reportages de qualité », insiste-t-il.
Pour rappel, ces journalistes sont à l’école du savoir au centre de Presse du Nord-Kivu pendant trois jours soit du mercredi au vendredi. C’est dans le cadre du projet de renforcement des capacités des journalistes pour une information de qualité, cohésive et inclusive. Initié par l’UNPC Nord-Kivu, ce projet est soutenu par la DDC et s’étend sur une durée de sept temps.
Magloire Tsongo à Goma
