Plusieurs jeunes de la communauté Nande en majorité étudiants issus des institutions supérieurs et universitaires de la ville de Goma ont répondu ce mardi 18 juin à l’appel de l’Association Culturelle Nande(ACN) Kyaghanda, celui de la tenue d’un deuil collectif en mémoire des plusieurs civils tués par des rebelles ADF, en territoire de Lubero et de Beni , au Nord-Kivu.
Vêtus en noir et banderoles rouge, symbole du sang et de la désolation, ces jeunes exigent le retour de la paix dans leurs villages respectifs coincés à grande échelle par l’insécurité causée par les ADF.
En étant de détresse et touchés par les massacres à répétition, ces jeunes s’inquiètent de la montée de cas des tueries dans la région de Beni.Tout en invitant les autorités nationales à prioriser la situation sécuritaire parmi les autres programmes urgents déjà établi par le gouvernement congolais.
En dépit des opérations militaires menées dans la zone, pour traquer les rebelles, la menace pèse encore sur une grande partie du territoire de Beni. Cette situation mérite dans l’urgence une attention particulière des décideurs congolais pour mettre fin aux massacres de plus de 10 ans et de l’insécurité dans ce coin.
Il faut noter qu’à l’occasion de ce deuil collectif, plusieurs cultes d’action de grâce ont été tenus par différentes confessions religieuses de la place en guise de mémoire des illustres disparus et innocents des massacres.
Pour rappel, il y a quelques semaines passées, plus de 200 civils ont été tués par des ADF en territoire de Lubero et de Beni.La société civile locale signale un déplacement massif de la population de plusieurs villages vers les entités supposées sécuriser.
Au-delà des deuils familiaux et collectifs organisés par les membres proches des victimes à travers la province du Nord-Kivu, la situation humanitaire demeure alarmante dans les nouveaux milieux de refuge de cette population .
Trésor Wayitsomaya
Les massacres de civiles à BENI ET LUBERO persiste depuis 2014, à nos 10 ans déjà sans répliques des autorités Politiques et MILITAIRES.
Dans le secteur de Bapere à territoire de LUBERO plus de 300 personnes ont été tué sans réponse du ministère de la défense et de la présidentielle