Le candidat sénateur Musubao Bulenda Guillaume était en face des députés provinciaux du Nord-Kivu ce mercredi 22 mai 2024, dans la grande salle de conférence de la BDGL pour présenter son projet de société.
Tout en sollicitant les voix des élus pour une bonne représentativité du peuple à la chambre haute de la République démocratique du Congo, Musubao Bulenda Guillaume a martelé sur 5 points nécessaires dont la situation sécuritaire, présenté comme son tout premier cheval de bataille une fois au sénat.
De prime abord, comme tout habitant du Nord-Kivu, ce candidat sénateur estime qu’il est temps que la population recouvre la paix après plusieurs années de disette. Pour lui, le Nord-Kivu devrait avoir des sénateurs de gros calibres afin que le problème sécuritaire notamment le phénomène ADF et M23-RDF soit résolu dans un délai record et que les populations déplacées regagnent leurs milieux d’origine.
Le problème sécuritaire, le seul défi qui bloque la province du Nord-Kivu ?
»J’ai eu à relever principalement 5 défis, je ne suis pas resté seulement sur la sécurité. j’ai démontré qu’ en dehors de l’insécurité il y a le problème d’investissement, le problème de pauvreté, lesquels sont liés à l’enclavement de nos villages. Nous n’avons pas de routes, des infrastructures appropriées. Je me réjouis puisque c’est parmi les grands problèmes auxquels je suis engagé pour trouver des solutions »,a-t-il laissé entendre devant la presse au sortir de la salle
Des questions foncières attirent l’attention de Musubao Bulenda Guillaume
Cet ancien Ministre provincial du Nord-Kivu chargé de l’urbanisme et habitat n’a pas manqué dans son Peach, d’évoquer les questions foncières caractérisées par les spoliations des parcelles des habitants de Goma et d’autres coins de la province. Pour lui, il est temps de mettre fin à ces genres de pratiques et que les auteurs doivent répondre de leurs actes. Une fois sénateur, il promet de s’y investir davantage.
»Le grand problème que nous avons dans notre pays c’est un problème des lois. J’ai eu à démontrer qu’il y a des lois qui ne facilitent pas de trouver des solutions à court terme. Dans le secteur de l’urbanisme, dans le secteur d’affaires foncières, de transport vous allez voir que notre administration continue à exécuter des lois de 1920 ou encore 1950 qui ne sont plus adaptées à l’environnement actuel »,renchérit-il
Dans la province du Nord-Kivu, les élections sénatoriales sont fixées au dimanche 26 mai prochain dans la salle de conférence de la banque de développement des États des Grands lacs (BDGL). 4 sur les 32 candidatures devront représenter le peuple à la chambre Haute de la République démocratique du Congo.
Yannick Warangasi