En marge de la célébration de la journée mondiale de « vivre ensemble » que l’humanité célèbre le 16 mai de chaque année, la plateforme de la Société Civile des Congolais Incorruptibles pour la paix en RDC (CIP) dénonce la crise humanitaire dont les déplacés de guerre sont devenus des premières victimes.
Sylvain Bandu Nguo coordonnateur de cette plateforme de la sociétale pense qu’il est temps pour que le Gouvernement Congolais multiplie les assistances aux déplacés qui croupissent dans différents sites.
» Ces déplacés qui sont venus de Kalehe, Kitshanga, Sake et Rutshuru ne sont pas assistés. C’est un grand problème. Nous demandons aux gouvernements et à des organisations non gouvernementales de multiplier des assistances pour sauver la vie de ces derniers. Nous sommes suis passé à Mugunga là aussi c’est plus grave. Il y a des déplacés qui manquent des bâches et certains commencent à être victimes des maladies. Nous demandons au chef de l’État son excellence Félix Antoine Tshisekedi de pouvoir mettre en place les dispositifs nécessaires pour que ces nécessiteux regagnent leurs milieus d’origine « , a déclaré Bandu Nguo Sylvain.
Toutefois, il salut la délégation gouvernementale qui est venue en ville de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu pour organiser les obsèques des victimes de bombardement à Mugunga et Bulengo.
Cette réaction intervient quelques jours après l’inhumation des 35 civils tués au cours des bombardements entre les forces armées de la RDC contre les rebelles du M23/RDF. Ces rebelles avaient largué leurs bombes dans le camp de déplacés à Mugunga et Bulengo le 3 mai 2024. Ces civils tués innocemment ont été tous enterrés dans l’après-midi du mercredi 15 dernier.
Steward Chuma, à Goma