Depuis plusieurs années, la République Démocratique du Congo (RDC) se métamorphose et se développe grâce à ses dignes fils et filles. Bien que convoitée par des pays agresseurs, la RDC connait une évolution avec certaines femmes qui, depuis plusieurs semaines travaillent sérieusement pour ramener le pays sur le rail et développent des idées pour concrétiser leurs projets socioéconomiques.
C’est le cas de Mme Brigitte Muleka, femme entrepreneure et coordonnatrice de l’organisation non Gouvernementale « Nouvel Espoir Pour l’Afrique » (NEPA-RDC).
Philanthrope de nature, cette femme poursuit son combat contre les anti-valeurs et veut la reconstruction de la RDC, à travers des activités humanitaires et économiques. Cette femme congolaise fait un travail titan , celà dans la visée d’aider les nécessiteux et nécessiteuses dans plus d’une agglomération.
Dans son monde humanitaire, elle ne reste pas seule. Au Nord-Kivu , Brigitte Muleka s’est accompagnée de M. Anselme Paluku, un autre pionnier, en qualité de coordinateur de « NEPA » antenne locale. Celui-ci a pour mission d’implanter l’organisation et de faire comprendre ses objectifs à la population locale. Au-cours d’une interview exclusive avec lafortunerdc.net ce mardi 16 avril 2024, Anselme Paluku a révélé à l’opinion les points forts de la coordonnatrice de NEPA RDC, surtout ce qui fait qu’elle soit une référence dans les actions philanthropiques et entrepreneuriales.
Voici l’intégralité de l’interview :
La Fortune RDC: Parlez-nous de Mme Brigitte Muleka!
Anselme Paluku : Mme Brigitte Muleka, est une femme congolaise comme vous l’avez dit. Originaire du Grand Kasaï, mais elle a sillonné presque tout le Congo. Elle a fait une partie de sa jeunesse a Goma encore élève..ses parents habitaient du coté de Musée. C’est pourquoi, elle reste attentive à la ville de Goma et ses habitants. Mme Brigitte est une femme courageuse et assidue. Elle est trop attachée au travail, généralement c’est l’obscurité qui la rappelle de quitter son bureau. Elle a aussi une forte expérience surtout en contrôle de gestion avec une conscience de fer. Je crois que c’est une femme vraiment révolté contre le paradoxe de la vie des congolais. On aura à expliquer cela ultérieurement.
LAFORTUNE RDC : Depuis quand vous la connaissez?
Anselme Paluku : Mme Brigitte, je l’ai connue depuis 2016 à Limete commercial 7eme rue. Et là les mamans Malewa venaient prendre de ses Pains à crédit afin de revendre dans leurs restaurants avec arachide. Elles étaient nombreuses chaque matin.
LAFORTUNE RDC :Qu’est-ce que les congolais peuvent retenir d’elle?
Anselme Paluku : Ce que les congolais peuvent retenir d’elle: D’abord elle est bosseuse, perfectionniste, attachée à valoriser les congolais par le travail et surtout les femmes congolaises. Elle est soucieuse de l’autonomie de la femme et jeune fille. Elle défend fermement la stratégie de création des revenus en faveur des filles, car les revenus des femmes sont par définition utilisés pour des biens vitaux de la famille que le revenu des hommes.
LAFORTUNE RDC : Aujourd’hui, quels résultats vous donnez à l’organisation NEPA-RDC dont elle est fondatrice ?
Anselme Paluku : NEPA, Nouvel espoir pour l’Afrique a déjà réalisé beaucoup de résultats dans le cadre des soutiens des démunis : fabrication des germoirs des choux pour la culture maraîchère , encadrement, formation des moniteurs ruraux, assistances aux écoles et victimes des calamités, guerre et viol. Nepa est toujours présent aux côtés des pauvres, des affamés et opprimés de la justice.
LAFORTUNE RDC : Que représente Brigitte pour vous? Est-ce qu’elle une femme très capitale pour ce pays?
Anselme Paluku : Mme Brigitte, je vous ai dit lorsqu’elle s’assoit pour travailler, elle oublie jusqu’à ce que l’obscurité la fasse partir. Elles ‘ne sont pas nombreuses dans ce pays où les gens croient à l enrichissement sans effort. Mme Brigitte est attentive à tout quand elle marche. Elle scrute les faits dans notre pays. Ce n’est pas par hasard qu’elle accompagnait les mamans Malewa dans ce pays où le tissu économique est en moule et que toutes les mamans se réfugient dans les activités des restaurants afin de s’occuper.Un fait marquant qu n’échappe pas en sa lucidité est la multitude des ONG, montées et pilotées par l’extérieur, on dirait que notre pays manque des compétences.Conséquences le congolais sert que de marche à pieds. Ces réalités qui n’existent nulle part au monde ne cesse de l’agancer et l’expose à la rage du desir au changement par nous même.
LAFORTUNE RDC : Quel est le message à la population du Nord-Kivu?
Anselme Paluku :J’ai fait une partie des mes humanité au lycée amani, le nord Kivu était paisible, il n’y avait pas autant d’ONG dirigées et montées par les étrangers. Réveillons nous en récupérant progressivement ce qui nous appartient. Commençons ici et maintenant.
Entretien réalisé par Magloire Tsongo