Le député nationale élu du territoire de Beni, Kambale Musavuli Vaghumawa Eli, a dans une correspondance adressée au ministre des affaires foncières la mise en place d’une d’une commission Ad hoc d’enquête minutieuse dans le cadre afin d’inventorier tous les biens immobiliers de l’État et de connaître leur situation actuelle. Le député élu du territoire qui vivait en ville de Beni, s’est ainsi exprimé pour attirer l’attention du ministre sur la spoliation présumée des espaces publics tel que rapporté par plusieurs structures locales.
En effet, le député cite notamment la lettre ouverte écrite conjointement par la coordination de la société civile urbaine, le conseil urbain de la jeunesse et l’Asbl Kyaghanda -Yira, sur la gestion du maire policier de la ville. Dans cette correspondance daté du 19 Mars 2024 dernier, dont fait référence l’élu du peuple, adressé au gouverneur militaire du Nord-Kivu, les trois structures citoyennes dénoncent une spoliation de certains terrains de l’État dans la ville de Beni.
Parmi les espaces concernés, la correspondance parle de l’espace de la salle des mamans, la cours de la résidence officielle du commandant de la PNC/Beni-ville, la belle face de l’aumônerie protestante dans la concession du camp policier abritant actuellement un bâtiment du type commercial.
Le document parle aussi de côtés sud et ouest du centre hospitalier de la police qui connaissent la construction d’un bâtiment au modèle commercial, la résidence officielle du maire adjoint de Beni, l’espace qui devrait abriter la tribune du 8 Mars et le cimetière de Ngongolio, qui ont été spoliés selon ces structures citées par le député Kambale Musavuli Vaghumawa Eli, dans sa lettre au ministre.
Dans ce document le député nationale élu du territoire de Beni, déplore le fait que les populations de la ville ne sont informés des contrats publics privés que via des rumeurs alors qu’il existe un cadre préétabli pour la gestion participative de la chose publique.
Roger KAKULIRAHI