Germain Kisughumu Wakizenga Chef capita du village Ihunga situé dans le groupement des Basongora en secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni au Nord-Kivu a tenu à expliciter le goulot d’étranglement qui l’oppose aux membres de sa lignée coutumière. Ce vendredi 05 avril 2024, le gardien de coutume du village précité a nié d’une façon catégorique toutes les accusations portées à sa charge.
Accusé par ses seins d’avoir vendu illicitement plusieurs champs de sa famille régnante, et même le cimetière public de cette agglomération rurale au côté d’une série en répétition d’incarcération de certains d’entre ses familiers dont son probable remplaçant du nom de Kabwana Kisughumu Wakizenga, la personne ressource a infirmé l’option de vente des biens de sa famille et même du cimetière public. Preuve à l’appui, il a brandit un document (illégal) de vente en date du 20 mars 2024 par ses familiers qui lui menacent jusqu’à présent d’un espace ancestral au niveau de Kihali-Ihunga par Kasereka Kisughumu Jaques à Kambale Mukiranya Sanasiyo.
Monsieur Germain Kisughumu Wakizenga a révèlé beaucoup de menaces portées à sa charge sous l’obédience des assoiffés du pouvoir ancestral du village précité. Il s’est réservé d’étaler leurs différents noms à la presse pour des raisons déontologiques. À l’en croire, il est victime de l’envahissement de son entité coutumière en mainte reprise par des inconnus armés.
Il a parlé également de la falsification de son cachet en tant que Chef capita du village Ihunga par ses adversaires qui l’attaque au quotidien pour leurs intérêts égoïstes avec comme objectif de lui renverser de son trône. Celà s’était fait lors de sa période d’hospitalisation au niveau de la ville de Beni après qu’il ait commis un accident grave sur la route nationale numéro (4) en début du mois en cours.
Il a conclu en disant que la coutume tranche les dossiers selon les usages coutumiers. Il a tout de même appelé la population de son village à l’apaisement. Pour Germain Kisughumu Wakizenga, quoiqu’il en soit, ce dossier atteindra sa chute en douceur.
Georges Kizito, à Beni