Dans un communiqué de presse rendu publique mardi 19 Mars 2024, dont une copie est parvenu à la rédaction de lafortunerdc.net, le département Technique de l’Institut Congolais pour la conservation de la Nature (ICCN), se dit inquièt de la persistance des conflits armés à l’Est de la République Démocratique du Congo spécialement au parc national des Virunga, au Nord-Kivu.
Dans ce document, l’ICCN, Indique que la persistance de ces conflits armés cause des conséquences dont la destruction de la biodiversité et la pauvreté des populations riveraines.
L’institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), rappelle par ailleurs que les éco-gardes ne sont pas les ennemis de la population, plutôt des agent de l’État qui exécutent la loi sur la protection de la nature, en référence de l’ article 42 de la loi n°14/003 Du 11 Février 2024 Relative à la conservation de la Nature.Ces derniers n’ont pas un statut militaire et ne relèvent pas du droit des conflits armés car assurant la protection du patrimoine naturel congolais qui dans le cas du parc national des Virunga, est aussi inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’UNESCO.
Le Département Technique de l’institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) s’insurge contre la déclaration faite dans le message audio allant dans le sens de ternir l’image de l’ICCN. Ce département dénonce surtout la mauvaise utilisation des anciennes images des équipes d’éco-gardes ayant des identités bien connues, lors du recensement des gorilles de montage édition 2009, en plein exercice de leur fonction dans le Parc National des Virunga dans le secteur Mikeno et ceux du Par National de Garamba lors des exercices pratiques en pleine formation de recyclage de juillet 2023, par des personnes mal intentionnées dans les réseaux sociaux en les assimilant aux terroristes du M23 qui insecurisent la région, dans le but de vouloir nuire à la réputation de l’ICCN.
En conclusion, en dépit des atrocités à l’Est de la République Démocratique du Congo ce dernier temps, l’ICCN réitère et rassure à cette occasion, sa ferme volonté de conserver les écosystèmes. Cette institution se dit aussi trop préoccupée de la situation humanitaire des populations riveraines du Parc National des Virunga qui se dégrade du jour au lendemain.
Kaleru Kamulete Samuel, à Goma.
