Aussitôt proclamé par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) comme député national dans la circonscription de Goma, au Nord-Kivu, Erick Mumbere Bwanapuwa se prépare déjà pour rejoindre Kinshasa.
Leader du « MNC » et connu pour son combat en faveur des habitants des villages Buhene et Turunga, ce jeune député national a donné ses priorités au niveau de la chambre basse du parlement. Devant la presse mardi 16 janvier 2023, cet acteur politique veut prioriser « l’agriculture » pour relancer l’économie de la République Démocratique du Congo (RDC).
Il conditionne la relance des projets agricoles par le retour de la paix, principalement dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. A l’en croire, le Gouvernement congolais sera sous pression pour que l’on retrouve des routes des dessertes agricoles afin de permettre aux agriculteurs d’écouler facilement leurs produits.
« Nous sommes dans un pays où il y a beaucoup des paresseux. Les gens semblent délaisser l’agriculture. Nous avons beaucoup des défis à relever par ce que l’agriculture doit aussi marcher avec les infrastructures. Il y a des mamans, nos parents qui sont aux villages, ils produisent mais ils n’ont pas d’infrastructures routières pour écouler leurs produits agricoles. C’est de cette manière que nous allons plaider en faveur des villageois, les personnes qui sont à l’intérieur, qui font l’agriculture », a-t-il précisé.
Et de poursuivre : « Je pense nous serons en mesure de faire passer nos propositions des lois au niveau du parlement pour que la population puisse gagner. Nous sommes entrain de nous préparer pour le bien être de la population », poursuit-il.
Située au cœur de l’Afrique, la République Démocratique du Congo (RDC) reste un pays qui dispose d’énormes potentialités et des terres arables. S’il faut relancer le produit intérieur brut (PIB), le Gouvernement congolais devrait bien sûr investir plus dans le domaine agricole. Selon les experts en Économie, comme la Chine et d’autres pays, l’agriculture congolaise va impacter significativement sur même le taux de change et stabiliser l’économie du pays, une fois prise comme priorité.
Magloire Tsongo, à Goma
