La bataille électorale a été lancée depuis dimanche dernier sur l’ensemble du territoire congolais. Les candidats à tous les niveaux se mobilisent et intensifient leurs activités.
Dans la ville touristique de Goma, le candidat numéro 3 à la présidentielle du 20 décembre prochain, Moïse Katumbi a exhibé ses biceps devant des milliers des militants et sympathisants du parti politique « Ensemble pour la République » et de « Leadership Bonne Gouvernance »(LDG) de Matata Ponyo Mapon. Dans un stade mouvementé, l’ex Gouverneur du haut Katanga a remis en cause les promesses jugées « somnifères » de son chalengeur direct Félix Tshisekedi Tshilombo.
A haute voix, Moïse Katumbi Chapwe a permis de faire le Nord-Kivu, le principal grenier de la RDC, une fois au pouvoir. A l’en croire, ce grand projet fera la promotion de l’industrie agro-pastorale de cette partie du pays.
« Je vais faire du Nord-Kivu le premier grenier du pays. Ne vous inquiétez pas, nous avons faire la reconstruction de la province du Nord-Kivu », a-t-il laissé attendre dans son peach en SW.
Dans cette province, on pourra généralement stocker du grain pour l’agriculture. Ce grenier dont fait allusion Moïse Katumbi va servir de surface d’etandage et de séchage des activités agricoles.
Moïse Katumbi Chapwe, a par la même occasion, rappelé que sous son règne, il y aura création d’un fonds spécial pour les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Ce fonds sera estimé à hauteur de 5 milliards des dollars américains.
« Je mettre en place un fonds spécial de stabilisation du Nord-Kivu et de l’Ituri. Savez-vous à quelle hauteur ? Ce fonds sera doté d’un budget de 5 milliards $. Je ne suis pas quelqu’un qui pleurniche », a-t-il précisé.
Candidat soutenu par Matata Ponyo, Seth Kikuni et Franck Diongo, Moïse Katumbi a montré sa détermination vis-à-vis de l’agression rwandaise. Pour lui, quiconque viendra occuper son territoire. Celui-ci veut remettre de l’ordre dans la province du Nord-Kivu.
« Nous venons libérer la province du Nord-Kivu. Nous ne sommes pas des candidats des étrangers », a-t-il soutenu.
Magloire Tsongo, à Goma