Les exactions commises par le mouvement rebelle du 23 Mars (M23) au Nord-Kivu ne cessent de parler d’elles jusqu’à l’heure actuelle. C’est comme par exemple ces désastres que traversent les populations civiles qui vivent avec « handicape » à cause de cette guerre dont son dernier chapitre est loin d’être clôturé.
L’alerte parvenue à LaFortuneRDC.net ce vendredi 18 octobre 2024 fait savoir que plus de 3000 personnes parmi des milliers de déplacés vivent avec handicape physique et celà sans assistance aucune. Ils sont des blessés de guerre confie notre source.
Selon M. Mbusa Mukanda Aimé l’un des notables et défenseurs des droits humains au Nord-Kivu, ces personnes sont éparpillées dans les différents sites des déplacés. Ils sont aux alentours de la ville de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Ils sont originaires de Rutshuru, Masisi et Kibumba des milieux secoués de plein fouet par ces assaillants dont le dernier rapport de l’ONU a révélé qu’ils sont soutenus en hommes et en munitions par le Rwanda du Président Paul Kagame.
Il a fait savoir tout de même que ces nécessiteux sont confrontés à d’énormes difficultés et qu’ils ont besoin de l’aide humanitaire en toute urgence. Il a profité de l’occasion pour lancer cette alerte aux décideurs politiques RDCongolais, aux Organisations Non Gouvernementales (ONG) et aux personnes qui peuvent être animées par l’esprit caritatif de pouvoir venir urgemment en aide à ces personnes. À en croire M. Mbusa Mukanda Aimé ces personnes nécessitent une « attention particulière » surtout de la part du gouvernement Congolais.
Georges Kizito, à Beni
