Malgré l’appel des enseignants au patriotisme par le gouvernement congolais, l’espoir de reprendre le chemin de l’école reste hypothétique sur toute l’étendue du territoire national. En ville de Butembo au Nord-Kivu, le Syndicat des Enseignants du Congo, SYECO en sigle, reste loin de lever l’option de la reprise des cours.
Aucours d’une Assemblée Générale tenue ce lundi 14 octobre, pour évaluer cette grève, la question de non respect des accords signés entre le banc syndical et le gouvernement est revenu dans le débat. Ils dénoncent une intimidation de la part des hauts cadres du ministère de tutelle au-delà de trouver une solution visant à l’amélioration des conditions de vie de l’enseignant et la majoration du salaire.
Les chevaliers de la craie , appellent à la considération de leurs revendications par le gouvernement congolais. Selon eux , la grève est un doit légal pour tout travailleur. Tout en estimant que le respect du droit de l’enseignant demeure une voie pour la promotion de l’élite intellectuelle.Cette structure veut voir le gouvernement accélérer le processus de paiement des enseignants Nouvelles Unités (N.U).
Il sied de signaler que, c’est depuis le 02 septembre dernier, que différents syndicats réunissant les enseignants des écoles publiques ont lancé la grève. Jusqu’à présent les parents peinent à maintenir les enfants à la maison après deux mois des vacances et plus de 40 jours sans cours. Ils veulent voir leurs enfants bénéficier d’une bonne instruction. Au-delà de la gratuité de l’enseignement de base décrété par le chef de l’Etat congolais, des analystes appellent à l’accompagnement des mesures pour la rendre plus solide et durable à travers le pays.
Patrick kambere siriwayo