Dans une déclaration rendue publique le mardi 8 octobre 2024, le parti politique « MDVC », en collaboration avec d’autres forces politiques et sociales, projette d’organiser des journées villes mortes pour le mardi 16 octobre prochain sur tout le territoire national. Cette initiative vise à dénoncer les souffrances des professionnels de l’éducation et la détérioration du système éducatif, marquée par des mouvements de grève dans les écoles publiques.
Le parti du Docteur Justin Mudekereza estime qu’à travers cette journée, la population exprimera son indignation face au salaire dérisoire accordé aux enseignants. Cette formation politique a souligné la nécessité d’actions populaires de grande envergure pour secouer le gouvernement congolais. Selon une enquête menée sur l’éducation nationale, le MDVC constate que celle-ci est en péril, le salaire moyen des enseignants s’élevant à seulement 85 dollars, ce qui ne garantit pas une qualité adéquate d’enseignement. Cela compromet également l’avenir du pays, car la force d’une nation repose sur la qualité de l’éducation de ses enfants.
Le MDVC ajoute que cette médiocrité salariale touche non seulement les enseignants, mais aussi d’autres fonctionnaires de l’État, tels que les médecins, infirmiers, sages-femmes, magistrats, inspecteurs, policiers et militaires, qui n’ont jamais perçu de salaire décent.
« Après une enquête menée sur l’éducation nationale sur l’ensemble du territoire national, le MDVC a constaté que Cette dernière est en péril car le salaire moyen de l’enseignant équivalent à 85 dollars, ne garantit pas une bonne qualité de l’enseignement. ce qui ne rassure non plus une république forte dans les années avenirs étant donné que la force d’une nation repose sur la qualité de l’éducation de ses enfants », a écrit Augustin Bisimwa Secrétaire général du parti.
Et de poursuivre: « Cette médiocrité salariale ne touche non seulement les enseignants mais aussi les autres fonctionnaires de l’État qui n’ont jamais senti l’odeur d’un salaire décent dont les médecins, les infirmiers, les sages femmes, les magistrats, les inspecteurs, les policiers et militaires qui sont payés face aux multiples dénouements des deniers en cascade et aux politiques hyper payés se constituant une certaine oligarchie familiale, voilà pourquoi, le mardi 16 octobre prochain, ça sera une journée sans travail pour dire non à cette injustice. »
Il convient de rappeler que, depuis le 2 septembre 2024, les cours n’ont pas repris normalement dans les écoles publiques en raison d’un mouvement de grève décidé par les syndicats des enseignants, qui réclament un salaire décent de 500 dollars, la suppression des zones salariales, la présentation des listings originaux des montants dus dans les écoles, ainsi que le paiement des N.P. et N.U. conformément aux accords de Bibwa unissant les parties prenantes.
Rédaction