En marge de la Journée mondiale du tourisme célébrée chaque le 27 septembre, l’Office national du tourisme (ONT) a fait savoir que les activités touristiques dans la province du Nord-Kivu sont gravement affectées par la guerre d’agression Rwandaise.
Lors d’une journée de réflexion ce jeudi à l’hôtel Serena, l’ONT a réuni plusieurs écologistes et d’autres personnalités. Sous le thème « Tourisme et paix », cette journée a permis à certaines organisations d’exposer divers objets et images mettant en valeur les atouts touristiques du Nord-Kivu.
Faustin Mahamba, Directeur honoraire de l’ONT, a insisté sur l’importance de développer le tourisme local pour promouvoir Goma, la ville touristique.
« Nous devons soutenir les acteurs du tourisme pour favoriser la pacification de l’est de la RDC. En attendant la fin de la guerre, il est essentiel de développer le tourisme local pour attirer les visiteurs vers les merveilles du Nord-Kivu. Malheureusement, à cause de ce conflit, de nombreux sites ont été détruits et l’accès à d’autres est dangereux. », a-t-il déclaré.
Méthode Uwoze, Directeur des relations extérieures au sein du Parc national des Virunga, a également évoqué les conséquences de la guerre. Il a mis en garde contre « l’abattage d’arbres » par des déplacés de guerre dans le parc et a appelé à la replantation des arbres dans la partie sud du Parc.
« Nous demandons aux déplacés ayant coupé des arbres de les replanter pour restaurer la forêt disparue. Bien que nous comprenions leur situation difficile, il est crucial de travailler ensemble avec les déplacés et les communautés riveraines pour reconstituer le parc lorsque la paix sera rétablie », soutient-il.
Actuellement, seuls le site de Tchegera reste accessible, tandis que d’autres sites touristiques sont fermés en raison de l’insécurité.
Steward Chuma, depuis Goma