Le député provincial de la circonscription électorale du territoire de Djugu, Moïse Ngesera se dit satisfait du retour progressif de la population dans les villages de Lodjo et Galayo et salue le renforcement des Forces Armées de la République Démocratique du Congo dans certaines entités de cette zone jadis secouées par l’activisme des groupes armés, en province de l’Ituri, partie Est de la République Démocratique du Congo.
Dans un entretien accordé à la rédaction de Laforturnerdc.net ce mardi 10 septembre, l’élu du peuple note une accalmie dans ces entités actuellement sous controle l’armée loyaliste.
Se félicitant pour ses plaidoyers auprès du gouvernement provincial de l’Ituri visant à la restauration de la paix dans ces axes, il encourage le gouverneur militaire de cette province à accélérer les initiatives visant le rétablissement de la paix dans toute sa juridiction.
Cet acteur politique, appelle la population à collaborer avec les forces de défense et de sécurité, il a exprimé le vœu de voir l’armée reprendre le contrôle entier du territoire de Djugu.
<<Nous avons fait de plaidoyers au près du gouverneur militaire son excellence le général LUBOYA NKASHAMA Johnny et voilà aujourd’hui nous avons observons au renforcement des militaires dans différentes entités du territoire de Djugu. Je vous rassure à ce moment les FARDC contrôlent l’axe lodjo-galaya. Nous remercions le gouverneur pour cet acte et nous vous appellons la population à accompagner ces militaires pour trouver cette paix que nous cherchons depuis longtemps>>, a indiqué Moïse Ngesera.
En outre, Moïse Ngesera rassure du retour progressif de la population dans ce coin. Sans lacher les mots, il appelle de nouveau les jeunes de cette partie de la province ayant pris illégalement les armes à recourir à la voie légitime pour contribuer au processus de la recherche de la paix en vue d’espérer à une véritable stabilité des activités socio-économiques dans la zone.
Il est à signaler que le territoire de Djugu qui connait depuis 2019 un déplacement massif de la population suite aux exactions commises par les groupes armés locaux normalement CODECO et le groupe Zaïre.
Patrick Kambere Siriwayo