Un an après le carnage du 30 août 2023, les familles des victimes continuent de réclamer justice et libération pour leurs proches incarcérés à la prison centrale de Munzenze, à Goma, au Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Rencontrée par les reporters de LaFortuneRDC.net, une femme dont le mari est encore derrière les barreaux, tandis que son fils a été tué lors du carnage qui avait lieu au quartier Ndosho, dans la ville de Goma regrette qu’elle soit dans les oubliettes. Cette femme, en larmes, a exprimé son désespoir et a demandé les autorités de libérer son mari.
De son côté, Emmanuel Nyakasane, activiste des droits de l’homme dans la ville de Goma, a dénoncé la situation des orphelins privés d’éducation depuis le carnage, ainsi que celle des veuves et des blessés qui vivent dans des conditions précaires. Selon lui, le Gouvernement congolais doit intervenir de toute urgence pour améliorer leur sort.
Dans un message paru ce vendredi, Human Rights Watch, une organisation qui milite pour les droits humains a exprimé sa consternation face au manque d’enquête approfondie sur les responsables de haut rang impliqués dans le massacre. Lewis Mudge, directeur de l’organisation en Afrique centrale, a critiqué le fait que, bien qu’un certain nombre des militaires aient été poursuivis, les enquêtes demeurent limitées et aucune indemnisation n’a été accordée aux victimes.
Pour rappel, le 30 août 2023, le carnage avait coûté la vie à plus de 30 personnes et conduit à l’incarcération de plus de 20 individus à la prison centrale de Munzenze. Après les faits, plusieurs officiers, y compris des hauts gradés de l’armée et de la police, ont été arrêtés et jugés pour leur implication dans les violences.
Bienfait Tumsifu, depuis Goma
Notre gournement est irresponsable pour la détermination de ses promesses, la complicité y demeure derrière les victimes du carnage du secte WAZALENDU dont les familles sont dans le désespoir pour la liberté de leurs et indemnité.
Notre gouvernement est irresponsable pour la détermination de ses promesses, la complicité y demeure derrière les victimes du carnage du secte WAZALENDU dont les familles sont dans le désespoir pour la liberté de leurs et indemnité.