Au cœur de Masereka, une commune rurale située dans le groupement Bukenye, en chefferie des Baswagha, territoire de Lubero, au Nord-Kivu , une situation alarmante suscite l’inquiétude et l’indignation au sein de la communauté. Des présumés cannibales ont semé la terreur et désolation dans le chef des habitants de la zone.
Avec un cœur qui seigne, le député provincial du Nord-Kivu, Kambale Kiviri Joatham, vient d’adresser à nouveau ce mercredi 31 juillet 2024 une lettre au Gouverneur militaire , lui demandant de prendre des « mesures décisives » pour mettre un terme à ces actes barbares.
« Nous devons agir sans délai pour protéger nos concitoyens et restaurer la paix dans cette communauté meurtrie », a déclaré l’élu du territoire de Lubero, soulignant l’urgence d’une action des forces de sécurité pour appréhender les coupables.
La tension est vive dans la commune rurale de Masereka. Mis au courant des dénonciations à leur encontre, les présumés cannibales ont orchestré une contre-offensive en ciblant les dénonciateurs issus du village Nyabili, toujours dans la commune de Masereka avant de saisir le parquet près le tribunal de paix de Butembo.
Ils ont fait arrêter cinq membres d’une même famille, actuellement détenus préventivement sans accès à un procès équitable. Parmi eux, deux dont Katembo Kasumano et Mbusa Kasumano sont décédés dans la prison centrale de Kakwangura, en ville de Butembo, alerte l’honorable Kambale Kiviri Joatham.
A travers leur représentant à l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu, la communauté de Masereka, traumatisée par l’avènement du cannibalisme dans leur milieu appelle à une action rapide et décisive du Gouverneur militaire pour mettre fin à cette situation et que justice soit rendue aux victimes.
Pour rappel, selon des sources dans la zone, les présumés cannibales passent leur nuit dans les champs, pour tenter de terroriser les paisibles citoyens et les propriétaires des champs.
M. Mulekya depuis Masereka
