Depuis sa sortie, le gouvernement Mukendi dans la province du Kasaï (RDC) est cible des plusieurs débats dans tous les couloirs par les leaders tant politiques que socio-culturels.
Lors d’un échange avec Julie Ochano, coordinatrice de l’ONG BINADAMU EN ACTION, une structure humanitaire qui défend les droits humains, a pensée que les membres qui composent l’équipe gouvernementale du nouveau gouverneur ne reflète pas ce que population rêvait.
» Il ne faut pas faire le Kasaï un prototype par le fait qu’il est spécial par rapport aux autres provinces qui ont aussi des problèmes d’ascendance communautaire, mais ça été réglé par l’administration, consensus au niveau de la sphère coutumière », a-t-elle mentionnée.
Elle a aussi rejetée l’idée selon laquelle
« C’est parce que qu’on a une ascendance communautaire sur les autres qu’on doit appartenir du gouvernement » comme tout le monde le décrire.
À l’en croire, » la politique est dynamique. Aujourd’hui c’est vous et demain c’est une autre communauté. On doit revenir aux principes démocratiques sur des valeurs de participation, d’intégration, de professionnalisme et recevabilité parceque s’il faudrait poser la question sur le bilan des anciens élus provinciaux nommaient ministres dans le gouvernement passé, on dirait que toujours nul, pourtant ils sont renommés encore ministres dans ce gouvernement » a-t-elle martelée.
Elle regrette pourquoi le gouvernement Mukendi n’a pas même associée les conseillers communaux qui parmi eux il y a ceux qui ont de l’expertise et du talent pour le poste ministériel.
» Nous avons des conseillers communaux qui font partis des différents regroupements politiques et des communautés qui ont tous les atouts possibles et expertises pour administrer les postes ministériels. Aujourd’hui je ne peux pas affirmer que ce gouvernement reflète réellement le changement que la population du Kasaï attendait ou rêvait mais au contraire c’est un piège pour le nouveau gouverneur. Je pense s’il a été poussé à agir par sentiment, triomphalisme, ou par règlement de compte, il est grand temps de pouvoir régulariser la chose parce que le développement de nos communautés ne tient pas compte de ces facteurs que posent les politiques pour être représentés » a-t-elle conclu.
Sadam Kapanda wa Kapanda depuis Tshikapa