« La SONAS S.A d’aujourd’hui est meilleure que celle d’hier, celle de demain sera davantage meilleure à celle d’aujourd’hui ».Cette affirmation du Directeur Général de la Société Nationale des Assurances, SONAS S.A en sigle, vient mettre fin à la campagne de sape entamée par les concurrents de la SONAS et ceux qui en veulent tout simplement à son poste.
Pour Me Clément-Désiré Kabongo Moba, à la SONAS, il n’y a aucune grogne, ni une crise et encore moins un préavis de grève du banc syndical sur l’ensemble du pays. Il rejette catégoriquement les allégations hideuses tendant à tromper l’opinion publique que les salaires des agents de la Sonas connaissent un sérieux problème avec la fluctuation du taux de dollar.
» Comment, s’interroge-t-il, que quelque chose qui a été fixé en franc congolais depuis toujours puisse avoir un lien avec un quelconque taux de dollar américain ? »À la SONAS, le barème salarial est entièrement fixé en franc congolais, souligne-t-il.
Néanmoins, pour faire face à la perte du pouvoir d’achat du personnel, dûe principalement à la dépréciation du franc congolais, l’actuel numéro 1, en bon manager, a instauré une politique centrée sur le renforcement de la production des services pour revoir à la hausse la rubrique salaire. C’est ainsi que plusieurs produits ont été lancés sous sa gestion. Il s’agit notamment des différents produits d assurances tels que l’assurance cautions, l assurance des facultés à l’importation, l’assurance voyage et bientôt le champ de l’assurance scolaire sera étendu aux écoles privés ainsi qu’aux instituts supérieurs et universitaires.
» Dans la même perceptive, nous lancerons l’assurance obsèques et rapatriement des corps pour nos frères et sœurs décédés de la diaspora », révèle Me Clément-Désiré Kabongo Moba.
La croissance de la production des services a permis à la SONAS de retoucher à la hausse certaines rubriques des avantages de ses agents et cadres à deux reprises en l’espace de 18 mois seulement de la gestion de l’actuel leadership. D’abord en juillet 2023 et ensuite en mai 2024. Un score inédit dans l’histoire de cette entreprise car, ses annales indiquent que de 2010 à 2022, soit: 12 ans durant, les avantages ont été réajustés 4 fois seulement. À la différence des salaires, ces avantages sont payables en dollars.
» Depuis mon arrivée, les colis de fin d’année sont passés de 150 à 250$, tandis que l’enveloppe frais scolaires a été revue à la hausse et se situe actuellement à 250$ », affirme le DG de la SONAS.
Concernant les rumeurs autour de sa rémunération, Me Clément-Désiré Kabongo Moba affirme que les droits et avantages dûs aux mandataires publics sont fixés par le décret du Premier Ministre daté d’avril 2023 et, à son tour, l’Assemblée générale de l’état actionnaire unique, représenté par le Premier ministre, le ministre du portefeuille, le ministre des finances, le ministre de budget et le Conseil Supérieur du Portefeuille, fixe le contenu de ces droits et avantages.
» Lors de ladite assemblée générale, les mandataires publics que nous sommes assistons comme des simples membres n’ayant pas une voie délibérative », enchaine-t-il.
Au niveau de la SONAS, principalement au siège, les cadres sont rémunérés les tout derniers après que la paie des agents. C’est donc une fausseté lorsque certains individus affirment que le DG reçoit régulièrement son salaire tandis que les agents ont des arriérés. C’est une situation impossible! D’ailleurs, même s’il est établi que les agences de la SONAS disséminés à travers le pays jouissent de l’autonomie financière, il arrive de fois que le siège intervienne pour aider certaines d’entre elles à faire face aux défis financiers. C’est vrai que beaucoup reste à faire, mais reconnaissons aussi que beaucoup des progrès ont été enregistrés depuis notre installation.
Quoi de plus normal que l’on dise sans peur d’être contredit que la SONAS S.A d’aujourd’hui est meilleure que celle d’hier et celle de demain sera davantage meilleur à celle d’aujourd’hui », a conclu Me Clément-Désiré Kabongo, DG de la SONAS mettant ainsi fin à sa mise au point devant la presse de ce jour.
Rédaction