En marge de la clôture ce vendredi 21 juin 2024 de l’atelier sur les techniques sur la production des reportages de qualité, sensibles au conflit et au genre, les journalistes de Rutshuru, Nyiragongo, Goma, et Masisi ont été outillés sur la désinformation et son impact dans la communauté et la responsabilité sociale du journaliste dans la diffusion des informations.
Cette thématique a mis en lumière le rôle des journalistes dans la diffusion d’informations vérifiées ainsi que la responsabilité sociale dans un contexte de guerre.
Selon Tuver Wundi, formateur et expert en communication, il a été question de voir comment découvrir une désinformation et à lutter contre la fausse information. Respectueux de la déontologie professionnelle, M. Tuver Wundi estime que le journaliste doit tourner sa langue dans la bouche avant de parler. Cet exercice lui impose la vérification et la revérification des faits avant toute éventuelle diffusion.
« Il est important que le journaliste sache qu’il a le mandat lui donner par la population, celui d’apporter à cette population l’attitude à prendre dans la communauté ça veut dire donner les nouvelles qui peuvent guider les attitudes des uns et des autres pour une société forte. Pour nous, dans la globalité, il a été fait observer que mon peuple petit par manque de connaissance et cette connaissance là est donnée aux journalistes afin qu’ils puissent l’amener dans la population. Donc, pour lutter contre la désinformation et amener la population à bien marcher selon la logique des faits, le journaliste doit tourner sa langue dans la bouche avant de parler. Cet exercice lui impose la vérification, la rectification et la contre la vérification avant d’écrire ou avant de diffuser sur n’importe quel support« , a-t-il insisté.
Et d’ajouter que :
« Le devoir de la recherche de la vérité impose le travail que tout journaliste peut produire en toute circonstance« ,a-t-il ajouté.
Au même moment, Tuver Wundi a recommandé aux participants de restaurer le « primat » de conscience individuelle devant un fait. A l’en croire, il y a quatre (4) règles de responsabilité sociale du journaliste.
« Le journaliste doit informer sans nuire, démontrer sans choquer, témoigner sans agresser et dénoncer sans condamner », a-t-il soutenu.
Ambitieux et séduits par le formateur, les participants issus d’une variété de médias incluant la Presse écrite, en ligne, la Radio et la Télévision, disent être prêts à appliquer dans leur quotidien les stratégies de lutter contre la désinformation, la mésinformation et l’information malveillante .
Signalons qu’en République Démocratique du Congo (RDC), lea désinformation se manifeste par des fausses nouvelles, les rumeurs infondées et la manipulation de l’information.
Magloire Tsongo à Goma
