Congo Biotropical Institute(CBI) annonce la réintroduction d’un cercopitheuque ascagne à nez blanc détenu par un particulier à Butembo depuis plusieurs semaines au sein de la Réserve Forestière de Kalikuku situé en territoire de Lubero près de la commune rurale qui porte le même nom.
La nouvelle a été rendue publique ce mardi 14 mai dans plateformes digitales.
L’association confirme que cette étape intervient après un suivi vétérinaire qui a duré plusieurs semaines en vue de s’assurer de l’état de cet animal.
« Après plusieurs semaines de négociations, nous avons réussi à récupérer un Cercopithèque ascagne à nez blanc (Cercopithecus ascanius) qui était chez un particulier qui ne voulait pas le relâcher. C’est une réserve qui est co-gérée par l’association CBI et la famille Kalikuku propriétaire. Grâce à nos acteurs sur le terrain, ce petit primate va pouvoir, on l’espère, rejoindre des groupes de son espèce, observés dans la réserve« , peut-on lire de la page Facebook.
Contacté par notre rédaction, un cadre de cette organisation, renseigne que sa structure a déjà avoir institué un comité de suivi régulier de cette espèce ainsi que pour d’autres primates de la Réserve. Toutefois la CBI appelle à un soutien des partenaires en vue de renforcer les activités de conservation dans ce coin.
En outre, cette activité de sauvetage est pour la cinquième fois consécutive dans la Réserve Forestière de Kalikuku(RFK) et la quinzième fois de suite au sein du Congo Biotropical Institute dans la Zone.
C’est depuis 2019, que l’organisation Congo Biotropical Institute (CBI) accompagnée par ses partenaires, a lancé une série d’activités dans le domaine de conservation et protection de la biodiversité sauvage, mais aussi dans l’amélioration des conditions sociaux économique des populations locales vivant autour de la réserve.
Toutefois, le Nord-Kivu fait face à la récurrence de la détention illégale des espèces protégées en voie d’extinction.Les autorités du secteur environnemental devront renforcer le suivi sous l’appuie de la juste pour décourager le braconnage et trafic illicite des espèces rares. Mais également la flore fait partie de l’écosystème coincé par les activités humaines dont la déforestation aiguë. Le respect des normes environnementales peinent d’application dans plusieurs coins de la province.
La rédaction