Un bon nombre d’enfants mineurs déplacés de guerre vivant dans les camps de Don Bosco, Kanyaruchinya,Bulengo pour ne citer que ceux-là, circulent dans les rues et avenues de la ville volcanique de Goma, au Nord-Kivu (RDC).
Aujourd’hui, ceux-ci mettent du temps à la recherche des fers et métaux usés pour les revendre aux dépôts qui s’en occupent,en vue de chercher à répondre à certains besoins vitaux.Cela ressort d’une vie médiocre que ces jeunes en état de vulnérabilité, passent dans leurs familles. Ces derniers ont déjà renoncé à la voie scolaire et ne sont encadrés nulle part. Leur unique option reste cette récolte des matières métalliques dans les poubelles parcellaires où ils sont aussi heurtés contre des menaces des propriétaires des ménages les qualifiant des voleurs.
Contactés par lafortunerdc.net, certains de ces enfants ont avoué que la vie qu’ils mènent dans leurs camps respectifs est devenue pénible, ce qui les poussent sans leur gré de se donner à cette pratique émaillée d’autant des mépris à leur égard.
« Je reste dans le champ de Don Bosco, j’ai 13ans. Je ramasse ces métaux pour la survie car nous souffrons. Ceci nous aide non-seulement à trouver à manger mais également les vêtements,car par jour je peux arriver à réaliser 4kg qui coûtent 2500fc.Mais je le fais pas parce-que je le vœux, c’est surtout suite aux difficultés rencontrées.Toutefois j’ai aussi besoin de voir quelqu’un me prendre en charge par une occupation sans sous-estimation totale comme celui-ci où l’on nous taxe des voleurs sans l’être et nous pourchasser des parcelles quand nous y sommes de passage pour vouloir prier de l’aide à métal alors que ça ne dépend pas de notre volonté d’être victime de la guerre car nous aussi étions en train d’étudier quand nous étions encore dans nos milieux » a expliqué M. Étienne, 8 ans révolus.
Pour sa part, son frère nommé Jovial, « nous souffrons tellement. Pourtant nous voulons aussi vivre une vie de tranquillité en restant dans nos familles respectives comme les autres enfants. Mais nous ne devons que faire ça pour subvenir à nos besoins. Cependant ceux qui nous taxent souvent d’enfants des rues nous insultent par cette appellation qui n’a rien à avoir avec notre statut social. Nous avons besoin d’assistance pour abdiquer à toutes ces allusions portées contre nous lors des nos tours dans la ville », a-t-il renforcé l’idée.
Suite à la guerre des terroristes du M23 dans la partie orientale de la RDC notamment, dans les territoires de Rutshuru, Masisi et une partie de Nyiragongo, le déplacement massif de la population fuyant les attrocités des rebelles s’accentue pour venir s’installer dans des camps en ville comme au tour de Goma.
Cette situation a affecté des milliers des des personnes qui vivent misérablement au tour de la capitale du Nord-Kivu. Sans assistance humanitaire ni autre que ce soit, ceux-ci sont confrontés à diverses difficultés et exploitent plusieurs méthodes de survie en ville de Goma.
Notons que la ville de Goma assisite recrudescence de la crise économique suite à cette guerre des terroristes M23 ayant causé la fermeture de la route nationale numéro 2 qui l’a ravitaillait en vivre depuis ces territoires sous l’emprise des rebelles. Ce qui accroît la flambée des prix des denrées alimentaires sur le marché pourtant sensés servir des milliers des milliers des citoyens qui y sont concentrés depuis le début de cette guerre qui prévaut dans les régions ci-haut citées.
Kaleru Kamulete Samuel, à Goma
