Le candidat numéro 14 à la présidentielle du 20 décembre prochain, le Dr Justin Mudekereza Bisimwa s’ inscrit en faux contre tout plan visant à reporter les élections générales en République Démocratique du Congo (RDC) à sa quatrième échéance électorale.
Se confiant à lafortunerdc.net, Justin Mudekereza dont la vision est de « refonder l’Etat congolais et bâtir un Congo pour tous » n’a pas délié sa langue après les propos de Marie-Josée Ifoku. A l’en croire, le président de la République sera le seul responsable de tout dérapage sur l’organisation des élections.
Très furieux, Justin Mudekereza dont son programme quinquennal porte sur la « revanche de la politique du développement pour tous, sur la politique de l’enrichissement de la classe politique dirigeante au détriment de tous » estime que le report des élections est une mauvaise option qui, selon lui, risque de menacer davantage la paix et la sécurité de la RDC.
A l’occasion, il a rappelé qu’en 2015, les partis politiques avaient perdu de l’argent de la caution sans qu’il y ait organisation des élections. Il met en garde la CENI et le Gouvernement congolais.
« Violer constamment la constitution au gré des personnes quoique dirigeantes n’honore pas notre pays et notre peuple, qui cette fois ci se préparait sérieusement à une alternance crédible », insiste-t-il.
Au même moment, le candidat numéro 14 reste convaincu de diriger la République Démocratique du Congo après les élections du 20 décembre prochain. Le Dr Justin Mudekereza rassure qu’il faut sa campagne de façon moderne et se dit être le seul avoir présenté son programme aux congolais à partir des médias nationaux et étrangers ainsi que d’autres canaux de communication.
Enfin, Justin Mudekereza invite toutes les forces politiques et sociales qui sont contre le plan de report des élections à se joindre à lui, afin de défendre les lois de la RDC et l’intégrité de ses institutions.
Pour rappel, dans une sortie médiatique, la candidate numéro 09 à la présidentielle, Marie-Josée Ifoku a proposé un report des élections ainsi qu’une transition de trois ans. Selon elle, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ne dispose pas des moyens nécessaires pour organiser les élections dans le délai constitutionnel, soit le 20 décembre 2023.
Marie-Josée Ifoku estime que la CENI ne sera pas en mesure de déployer ses équipements dans tous les coins et recoins du pays, à l’espace de 10 jours.
Magloire Tsongo, à Goma
