A 5 ans de sa création, l’ONG « Action pour la Réforme de la Justice et la Promotion des Droits de l’Homme » (ARJPDH), une organisation de droits de l’homme et membre de la coalition de la cour pénale internationale. » œuvrant dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri, à l’Est de la République Démocratique du Congo, maintien son combat de lutte pour la promotion de la culture mondiale de respect des droits humains.
Motivée par le besoin urgent de promouvoir et de protéger les droits fondamentaux des individus, en réponse aux atrocités commises au cours de l’histoire, suite aux différentes guerres, l’organisation se veut défendre les droits dans son entièreté.
Ancien enseignant du secondaire et préfet des études, Me Pierrot KASENDE, Directeur Exécutif National de l’ONG « ARJPDH» , Avocat au Barreau de Maniema (Province de Maniema) et de l’Ituri combine le métier d’avocat et la coordination de cette structure jusqu’au jourd’ hui.
« Nous nous sommes fixés 3 objectifs notamment la Protection des droits fondamentaux. L’objectif principal est de garantir que tous les individus puissent jouir de leurs droits humains universels, tels que le droit à la vie, à la liberté, à la sécurité, à la liberté d’expression et à un traitement égal devant la loi;Prévenir les violations des droits humains : Les organisations de défense des droits de l’homme cherchent à éviter les abus de pouvoir, la torture, les détentions arbitraires, et les persécutions en alertant la communauté internationale et en exerçant des pressions sur les gouvernements et Favoriser l’éducation et la sensibilisation : Promouvoir la compréhension des droits de l’homme à travers l’éducation et la sensibilisation au niveau mondial afin de renforcer la culture des droits humains», indique ce maître avocat.
A travers une lutte sans fin, l’ONG « ARJPDH» s’est faite la mission de Surveiller et documenter sur des violations et abus des droits humains. Ensuite les rendre publiques pour responsabiliser les auteurs et sensibiliser la communauté internationale. A côté de cette initiative, elle fait des plaidoyers et lobbying pour Exercer des pressions sur les gouvernements et les institutions internationales pour qu’ils respectent, protège et promeuvent les droits de l’homme, en utilisant des moyens diplomatiques, juridiques et publics. Ces actions sont suivies d’une Assistance juridique et soutien aux victimes : Fournir un soutien aux victimes de violations des droits de l’homme en les aidant à obtenir réparation, que ce soit par la voie judiciaire ou à travers des campagnes de solidarité.
De la Collaboration internationale
Pour réussir autant d’actions à faveur des victimes des violations, un travail de collaboration avec des organismes internationaux, des gouvernements et d’autres ONG demeure une rigueur pour créer des mécanismes de défense des droits humains et influencer les politiques publiques au niveau mondial.
5 ans d’activisme, un coup dur pour l’organisation
L’ARJPDH a fait de son activité quotidienne la défense et le respect des droits de l’homme pour assurer la protection des droits fondamentaux, prévenir les abus et promouvoir une culture mondiale basée sur le respect des droits humains.
« C’était mon rêve de très longtemps, il y a maintenant 5ans.J’etais passionné pour la justice, Inspiré par les autres acteurs.L’impact positif, la solidarité, Sensibilisation et éducation font pour un activiste des droits humains de visionner un monde meilleur sans discrimination », dit-il.
Malgré l’engagement des activistes congolais à defendre les droits humains, les organisations du secteur souffrent d’un manque de financement. Cette situation limite leur capacité à mener des actions de grande envergure.Nombreuses parmi elles, dépendent souvent des dons ou des financements publics, qui peuvent être instables ou insuffisants.
La défense des droits humains, un métier répressif !
Dans certains pays, les ONG et les militants des droits humains font face à des pressions, des menaces, voire des arrestations. La répression gouvernementale peut entraver l’action de l’organisation et créer des environnements de travail dangereux.
Mais également avec de nombreuses organisations travaillant sur des questions similaires, il peut être difficile de se distinguer et d’attirer l’attention nécessaire pour obtenir du soutien financier et médiatique.
Faible implication de la communauté
Dans certaines régions, la communauté peut être réticente à participer en raison de la peur des représailles, d’une méfiance envers les ONG ou d’une méconnaissance des droits humains.Selon notre source, cela suite à Résistance aux changement, Ressource limitée et la complexité des problèmes sociaux.
La défense des droits humains, un métier de la concurrence
Démarrer et gérer une organisation de défense des droits humains nécessite une stratégie claire, une gestion rigoureuse et un engagement constant envers la communauté. Bien que de nombreux défis soient rencontrés, tels que le financement, la répression ou la concurrence, l’implication active de la communauté et une gestion efficace peuvent permettre à l’organisation de surmonter ces obstacles et de réaliser des avancées significatives dans la promotion et la protection des droits humains.
De la mobilisation de la communauté locale
Une des clés du succès d’une organisation de défense des droits humains réside dans l’implication active des communautés locales. Il est essentiel que la communauté se sente impliquée et responsable dans la protection des droits humains pour encourager l’engagement civique et le respect des droits humains.
L’Action pour la Réforme de la Justice et la Promotion des Droits de l’Homme appelle à l’implication des communautés dans la prise de décisions concernant les stratégies des organisations du secteur, en leur permettant de partager leurs besoins et priorités. Cela leur permettra de jouer un rôle de relais et de défense des droits humains au sein de leur propre communauté, en contribuant ainsi à la durabilité des actions de l’organisation.
Trésor Wayitsomaya