En marge de la célébration de la journée mondiale des « enfants orphelins de guerre », le notable Jean-Paul Waitswalo a joint sa voix à celle des autres pour lancer un cri de détresse en faveur des enfants orphelins du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC.
Dans un message consulté par LaFortuneRDC.net, Jean-Paul Waitswalo regrette que ces enfants, déjà privés de leurs parents, traversent d’énormes difficultés.
« Ces enfants, privés de leurs parents et d’un foyer, affrontent des épreuves inimaginables dont la faim qui rone leur corps, les maladies dues au manque d’accès aux soins, et l’insécurité constante qui menace leurs vies », regrette le notable Jean-Paul Waitswalo.
Et de poursuivre :
« Ils errent souvent dans des camps surpeuplés, livrés à eux-mêmes, sans soutien adéquat. Certains succombent à la malnutrition ou à des malades évitables , tandis que d’autres sont enrôlés de force dans des groupes armés. Leur enfance leur a été volée, et chaque jour, ils luttent pour survivre dans l’indifférence générale ».
Pour ce faire, M. Jean-Paul Waitswalo appelle à une forte mobilisation pour protéger les enfants du Nord-Kivu en détresse depuis l’avènement des groupes armés étrangers. Il a , à haute voix, encouragé les enfants ayant perdu leurs parents dans des circonstances de guerre.
« Ces enfants sont des vies précieuses, et leur souffrance appelle à notre action collective. Nous avons le devoir de les protéger, de leur offrir une éducation, un refuge, des soins, et surtout l’espoir d’un avenir meilleur. Vous, enfants du Nord-Kivu, êtes le symbole d’une force et d’une résilience incroyable. Nous devons transformer vos larmes en espoir et faire de votre survie une priorité. Vous n’êtes pas oubliés, et nous continuerons à nous battre pour vous redonner un avenir digne« , a laissé entendre le notable Jean-Paul Waitswalo.
Instaurée par l’ONU, la journée mondiale est relative à la convention aux droits de l’enfant qui affirme que les droits des enfants « doivent être respectés même en période de guerre ou de conflit armé ». Cette journée interpelle surtout les belligérants sur le respect des droits des enfants.
Rédaction