Le Ministre du Commerce Extérieur et autorité morale du parti politique « Bloc Uni pour la Renaissance et l’émergence du Congo « (BUREC), Julien Paluku attire plus les jeunes congolais par sa philosophie. Ancien Gouverneur du Nord-Kivu pendant 12 ans, Julien Paluku Kahongya est resté avec son parcours élogieux et des aspirations inchangeables. Me Sekera Kasereka Kivasuvwamo, acteur politique du Nord-Kivu a délié sa langue pour donner une leçon sur la réussite politique de Julien Paluku.
Par Maître Sekera Kasereka :
Beaucoup de gens me posent des questions sur ma rencontre avec un des Grands Notables de la Province du Nord-Kivu et ancien Gouverneur de cette même Province, Son Excellence JULIEN PALUKU KAHONGYA, l’actuel Ministre du Commerce Extérieur en RDC.
Dans un premier moment, voici ma réponse.
Monsieur Julien PALUKU KAHONGYA, quand j’analyse son parcours (qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas) si on est politique, il ne peut pas laisser indifférent.
Il est indéniable que c’est un gagnant; un Homme qui, jusque-là atteint ses objectifs à des proportions de loin satisfaisantes. Politiquement, il évolue ou avance
Deuxièmement, il a un parcours et une expérience exceptionnels ou mieux impressionnants qu’il est difficile de trouver en RDC beaucoup de personnes qui peuvent avoir quasiment le même parcours : 1.Chef de quartier; 2.Administrateur Assistant en Territoire de Lubero; 3.Administrateur Titulaire dans le même Territoire; 4.Maire de la Ville de Butembo, 5. Maire de la Ville de Beni; 6. Premier Gouverneur élu de la Province du Nord-Kivu où il a su se maintenir pendant 12 ans, à la tête de cette province la plus tumultueuse de la RDC (avec le Sud-Kivu et l’Ituri); 7.Ministre National présent dans tous les Gouvernements depuis qu’il n’est plus Gouverneur. À cela il faut ajouter le fait qu’il avait été élu député provincial en 2006 et qu’il passe Député National depuis 2011, souvent élu (meme en 2006) avec des scores qui le placent parmi les meilleurs élus de la République Démocratique du Congo.
Une Telle Personnalité ne peut pas ne pas susciter de l’admiration pour un ambitieux, analyste et observateur politique comme moi.
Elle suscite l’envie d’être vue et de lui poser la suivante question : « Quel est Ton Secret ? »
Beaucoup de gens, dans ou en provenance de mon milieu (Butembo-Beni-Lubero) m’observent et nombreux admirent mes idées politiques ou mes actions civiques.
Oui, j’ai appris et je fournis encore beaucoup d’efforts d’apprendre à avoir des idées qui soient les meilleures ou mieux je fourni beaucoup d’efforts pour découvrir et apprendre à avoir des idées qui soient en adequation (en harmonie) avec les attentes de la population ou de l’interêt général.
Je fournis beaucoup d’efforts pour comprendre et défendre ce qui compte vraiment ou ce qui a de la valeur pour contribuer à soulager (les souffrances de) la multitude ou à lui rendre la vie plus agréable, plus vivable et plus facile (pour reprendre les termes du Prof K. KITSWIRI Paul d’Heureuse mémoire, dans sa définition de la politique). C’est d’ailleurs cela mon combat dans les secteurs de l’électricité (me battant avec mes proches pour demander à ENK SARL d’améliorer la qualité de son courant, d’avoir des prix abordables et de ne pas s’opposer à la concurrence dans ce secteur à Butembo et Beni-Ville),de l’eau,de la voirie urbaine, des questions sécuritaires (avec notamment la conception de quelques propositions de loi confiées dans la législature passée à deux Députés Nationaux) voire juridique et judiciaire,…
Oui, je dois encore beaucoup apprendre pour continuer à affiner ma capacité et ma perspicacité à avoir de bonnes idées.
Cependant, à l’étape où je suis maintenant et d’expérience (surtout de mon expérience électorale) je sens ou comprends maintenant avec acuité que les bonnes idées ne suffisent pas. Il faut apprendre à être aussi un Gagnant pour véritablement donner un sens à ses bonnes idées ou à ses nobles luttes
Mzee Antipas MBUSA NYAMWISI m’a beaucoup appris et conforté sur le fait qu’il faut avoir de bonnes idées, qu’ils faut demeurer intègre ou vertueux dans la Politique et qu’il faut tout faire pour faire le Bien que l’on peut à son Peuple et dans son entourage, à son niveau de responsabilité, petite soit-elle. Je crois avoir bien intégré la leçon même si je ne cesserai d’apprendre et Je lui suis infiniment reconnaissant.
Aujourd’hui, je veux apprendre à gagner. Voilà mon nouveau Cheval de bataille.
Avoir de bonnes idées est une chose mais apprendre à devenir gagnant et le devenir effectivement ou réellement en est une autre.
C’est une autre compétence qu’il faut apprendre à acquérir. Arès analyse, dans mon entourage direct (dans ma province d’origine le Nord-Kivu) je ne trouve pas mieux que JPK auprès de qui je peux apprendre à acquérir cette compétence.
Aujourd’hui, ma plus grande préoccupation c’est : Comment devenir un gagnant ou Victorieux (bien sûr dans les bonnes idées que je développe depuis longtemps)?
En fait, je suis conscient et convaincu qu’il ne faut pas être, dans ce monde, parmi les perdants. C’est cela notre Vocation. Il faut être parmi les gagnants, mais bien sûr, dans le Bon ou le Bien. Pour moi, ce qui manque trop souvent à la bonne foi et à la bonté c’est la force de gagner, la puissance.
Nous devons savoir que les Hommes Bons et intègres ne sont pas nécessairement destinés à vite mourir au front! Ils peuvent et doivent gagner, puis mourir normalement,de vieillesse après avoir jouit des fruits de leurs combats avant de quitter la terre en laissant à leurs enfants ou aux générations futures moins d’impasses et moins de misères !
Un Homme Bon qui ne parvient pas à gagner manque un élément essentiel qui puisse lui permettre de mieux contribuer à transformer positivement le monde.
Que dire de ceux qui pensent que nous (Moi et SEM le Ministre JPK) aurions ou avons des convictions ou des idées et points des vues divergents que m’associer à lui serait contre nature et même contre productif?
À ceux-là je répond d’abord que j’ai eu le temps, pas seulement de suivre ce que « tout le monde » disait sur lui mais d’analyser au plus près par moi-même ce qui se dit sur lui dans mon milieu de provenance et de vie, avant de l’approcher.
Après analyse et surtout après vérification et après ma rencontre avec Lui, j’ai trouvé que sur le fond (sur les principes fondamentaux ou substantiels) nous ne sommes pas en contradiction et même sur les questions sociales où je suis engagé et lui-même m’a demontré (et m’a convaincu) qu’il ne pouvait pas faire et être un obstacle à de bonnes idées, si c’est vraiment avéré qu’elles sont bonnes. Pour moi, cette assurance suffit. Le reste, il faut simplement l’expérimenter, chemin faisant.
D’après tout, l’une des raisons de notre présence sur terre c’est de mener des expériences.
À ce niveau et dans tous les cas, il est important de souligner qu’être ensemble (en couple, dans un même Parti Politique, dans un même Gouvernement voire dans une même Église,…) ne signifie pas nécessairement être d’accord sur tout. Je me demande d’ailleurs s’il est possible que deux personnes différentes soient d’accords sur tout !? Même dans les foyers, la longévité ou l’entente ne signifie pas que l’on est d’accord sur tout.
Mais, lorsqu’on est d’accord sur l’essentiel, cela suffit pour qu’on chemine ensemble.
Encore que, dans certaines circonstances, on peut ne pas être d’accord sur beaucoup mais cheminer ensemble en fonction de ce qu’on doit acquérir pour réaliser ses ambitions ou ses objectifs futurs!
Toutefois, je dois admettre qu’aller chez JPK où je vais bientôt adhérer ( au BUREC son Parti Politique) suppose quand même que certaines de mes idées ont changé ou évolué en fonction de nouvelles informations qui déterminent une nouvelle perception de certaines choses ou situations que je ne comprenais pas encore.
Pour revenir à l’étape d’apprendre à devenir gagnant, étape que je crois pouvoir débuter depuis un petit moment, je ne trouve pas mieux que JPK pour apprendre cela, après une analyse et une observation des Politiques qui ont évolués et que m’offre mon entourage direct.
Bien plus, mon inexpérience politique (la seule expérience pratique que j’ai dans la politique c’est « assistant parlementaire » en plus de Hautes fonctions (SGA) que j’ai exercé au sein du RCD/K-ML) fait que j’ai besoin de côtoyer, à ce stade, une personne qui a beaucoup d’expériences et qui est de plein pied dans la pratique ou mieux la RÉELLE Politique.
Nous avons besoin de grandir politiquement aux côtés de ceux qui sont dans la réelle politique afin d’acquérir les compétences qui nous manquent pour aller plus loin
« À celui qui a échoué, on ne demande pas comment il a fait pour échouer parce que personne n’en a besoin. Par contre à celui qui a réussi, on doit poser la question de savoir comment il a fait pour réussir parce que la réussite interesse tout le monde » Disait souvent le Prof KITSWIRI d’heureuse mémoire.
Par alleurs, par rapport à la controverse (et même parfois à la farouche contestation) qui existe dans mon « milieu de provenance ou de vie » sur la personne de JPK, je répond qu’à ce stade et au niveau Politique que l’Homme a atteint, la bonne posture pour nous (ses frères et soeurs de surcroît) n’est pas de continuer à le combattre (surtout que le destin est inarrêtable) mais plutôt de chercher à savoir ou à voir ce que nous, en tant que province, peuple ou communauté pouvons tirer comme profit de son ascension.
À mon humble avis, les bonnes questions qu’il faille actuellement se poser sur lui pour bien orienter la population sur laquelle nous pouvons avoir une influence et qui peut nous écouter c’est :
1.Que pouvons-nous, en tant que communauté, tirer comme bénéfice de JPK ou de son ascension ?
2.Que pouvons-nous faire pour qu’il aille encore plus loin?
Ces questions sont d’autant plus importantes à mon humble avis parce qu’il est clair qu’il évolue en dépit d’une certaine hostilité (parfois farouche) affichée contre lui jusqu’à ce qu’il gagne, dernièrement des sièges même dans la ville de Butembo qui serait (et qui est à mon avis) la plus hostile à lui dans la Partie Grand Nord de la Province du Nord-Kivu. Et même à Beni-Ville, il a pu gagner un siège sur deux après plusieurs expériences infructueuses passées!
D’ailleurs, comment comprendre que dans la ville de Butembo, Mzee Antipas MBUSA NYAMWISI, censé être le plus aimé parvienne à se faire difficilement élire alors que la liste BUREC de JPK a failli gagner deux sièges sur quatre?
Tout cela pour dire qu’il faut plus analyser les faits que de suivre ce qui se dit dans l’opinion ! La Politique ne se fait pas avec les sentiments et ressentiments mais avec la raison, sachant d’abord ce qu’on veut ou ce qu’on ambitionne et qu’on veut devenir aussi ainsi que ce que cela demande ou coûte!
Bien sûr que, gagner des sièges ne signifie pas nécessairement qu’il est devenu (à nouveau) accepté dans ce milieu mais cela prouve la force qu’il a de parvenir à se faire des élus (à gagner) même dans un milieu devenu hostile à lui!
Celà c’est indéniablement une force et un art de combat (lutte)politique qui n’est pas donné à tout le monde! En moi, ces prouesses qu’il réussi en milieu hostile suscitent plutôt de l’admiration!
En effet, si on fait la politique avec le même oeil que les fans des équipes (barca, Réal Madrid,…) de football, on a beaucoup de chances de se tromper (et c’est ce que font nombreux, chez nous)
Quant à ses défauts , il en a, sans doute, comme tout homme et tout le monde mais en sa qualité de Leader et à son niveau d’intelligence et d’Expérience, je ne le vois pas refuser de prendre en compte un Conseil qui soit bénéfique.
Donc, à mon humble avis, s’il y a des reproches à lui faire, il est mieux de l’approcher de façon aimable, sincère et de lui en parler. C’est un Homme, dans tous les cas, il sait qu’il peut aussi se tromper et qu’il peut aussi apprendre des autres.
D’ailleurs, de mon passage à son office Ministériel j’ai vu qu’il sait aussi prêter oreille et donner de la considération même aux plus petits que lui. Ce qui est une autre qualité non négligeable !
Une tribune de Me Sekera Kasereka Kivasuvwamo, acteur politique du Nord-Kivu