Dans un monde de plus en plus confronté aux enjeux environnementaux, l’éducation joue un rôle important dans la sensibilisation des jeunes générations aux pratiques durables. Le mercredi 18 décembre 2024, le complexe scolaire APROFIM, situé dans le quartier Mabanga-Sud en commune de Karisimbi, dans la ville touristique de Goma, a abrité une activité visant à sensibiliser les élèves aux dangers liés à l’utilisation excessive des plastiques et à l’importance d’adopter des comportements respectueux de l’environnement.
Cette initiative menée dans le cadre du programme « Zéro plastique pour une planète durable », a été mise en place par l’organisation Au Pic Nature, en collaboration avec le média environnemental Naturel.cd. L’idée est d’élargir le programme d’éducation environnementale.
L’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser les jeunes générations aux risques liés à la pollution plastique, tout en soulignant son impact négatif sur la santé et l’environnement. Madame Denise Kyalwahi, responsable de Naturelcd.net, a rappelé l’importance de cette mobilisation pour lutter contre le changement climatique et préserver la planète.
« Nous voulons que les enfants deviennent les meilleurs ambassadeurs de ce message, non seulement auprès de leurs parents, mais aussi dans leurs communautés », a-t-elle affirmé.
L’accent a été mis sur les dangers que présente l’usage des plastiques dans les milieux scolaires, notamment pour la santé des enfants. Loin d’être anodine, l’exposition aux plastiques, surtout sous forme de récipients pour aliments ou boissons chaudes, peut affecter les capacités intellectuelles des jeunes. En effet, ces matériaux chimiques perturbent le développement cérébral des enfants, ce qui renforce la nécessité de trouver des alternatives durables et sûres pour leur bien-être.
Les responsables de l’école, tout comme les élèves, ont salué l’importance de cette campagne et se sont engagés à la pérenniser. Un Club d’Environnement sera ainsi créé au sein de l’établissement, afin de promouvoir des actions concrètes comme le recyclage des déchets plastiques et la création d’œuvres d’art à partir de ces matériaux.
« Nous voulons que ce programme ne soit pas une action ponctuelle, mais qu’il devienne une véritable culture au sein de notre école », a souligné le chef de l’établissement.
Le message est clair : la lutte contre le plastique n’est pas qu’une affaire d’écoles, mais un projet collectif. C’est ainsi que l’initiative, qui ne se limite pas à la ville de Goma, s’étend également dans le territoire de Nyiragongo, et pourrait, à terme, toucher d’autres régions du Nord-Kivu, telles que Walikale, Rutshuru, Masisi et Lubero.
Malgré des ressources limitées, les journalistes et activistes de Naturel.cd restent déterminés à poursuivre leur combat pour la protection de l’environnement. Ils lancent un appel à toutes les personnes de bonne volonté pour soutenir cette noble cause.
« Nous avons un devoir envers les générations futures. C’est en agissant aujourd’hui que nous pourrons offrir un avenir sain et durable à nos enfants », ont-ils insisté.
Dans cette dynamique de changement, chaque petit geste compte. La sensibilisation des élèves et la mise en place d’actions concrètes au sein des établissements scolaires représentent une étape essentielle pour éradiquer l’utilisation des plastiques et préserver la planète.
Cette campagne illustre bien, que l’éducation est un levier puissant pour bâtir un avenir plus vert et plus responsable. Grâce à l’engagement de la jeunesse et des éducateurs, il est possible de rendre la lutte contre la pollution plastique une priorité pour les communautés locales, en espérant que cette initiative inspire d’autres régions à suivre le même chemin.
Kaleru Samuel, à Goma